Evolution des ventes des principaux éditeurs d'applications d'infrastructures et de middleware dans le monde entre 2013 et 2014 . Cliquez pour agrandir.
La progression des ventes d'applications d'infrastructures et de middleware a été supérieure de 3 points à celle enregistrée en 2013. Le dynamisme du marché mondial ne profite cependant pas aux principaux éditeurs du secteur.
Le marché mondial du middleware et de l'intégration d'applications (AIM) a poursuivi sa croissance en 2014 sur un rythme plus soutenu que l'année précédente. D'après Gartner, les ventes de ces solutions logicielles ont en effet généré 23,8 Md$ de chiffre d'affaires, soit une hausse de 8,8% sur un an. En comparaison, leur progression n'avait été que de 5,6% en 2013. Le secteur se montre en outre plus dynamique que l'ensemble du marché global des logiciels d'entreprises dont les revenus se sont appréciés de 5,7% à 428,6 Md$ en 2014. « Le rôle des applications AIM comme facilitateurs de la mise en place d'architectures orientées services était déjà bien établi. Désormais, elles sont aussi de plus en plus utilisées comme fondations de projets orientés notamment vers la mobilité, le big data ou encore le cloud computing », explique Fabrizio Biscotti, directeur en charge de la recherche chez Gartner.
Ventes en hausse de 55% pour Salesforce
Pour autant, les grands acteurs du secteur ne profitent pas comme ils pourraient l'espérer de la bonne santé du marché de l'AIM. Ils sont en effet de plus en plus concurrencés par des acteurs tels que Salesforce ou SAP, et des fournisseurs de services PaaS comme Google, EngineYard, Informatica et Dell Boomi. Parmi ces entreprises, seules Salesforce figure dans le Top 5 des éditeurs d'applications AIM de Gartner. L'an dernier, l'éditeur a vu ses ventes croître de 55,2% dans le monde. Il a ainsi capté 3,1% du marché (+0,9 points) pour se placer à la quatrième place. De son côté, le numéro un IBM n'a enregistré qu'une hausse de revenus de 6,1% pour une part de marché de 29,1%. Oracle, son dauphin, s'est contenté de ventes en progression de 1,5% entraînant une baisse de 1 point à 14,8% de sa part de marché.
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