Eurécia veut continuer à croître grâce à l'indirect

Pascal Grémiaux, le fondateur et président d’Eurécia souhaite recruter de nouveaux partenaires pour que l'indirect représente la moitié de ses facturations d'ici à 2020. (Crédit : Eudécia)

Pascal Grémiaux, le fondateur et président d’Eurécia souhaite recruter de nouveaux partenaires pour que l'indirect représente la moitié de ses facturations d'ici à 2020. (Crédit : Eudécia)

L'éditeur toulousain Eurécia connaît une ascension fulgurante depuis 3 ans avec une croissance de 300 %. En pleine mutation, la société souhaite développer son réseau indirect pour que celui-ci couvre la moitié de ses revenus d'ici à cinq ans.

« J'ai toujours cru au mode SaaS et à son modèle vertueux. Il permet de capitaliser sur la fidélisation et le partenaire est un maillon essentiel à cette dynamique ». Pascal Grémiaux, le fondateur et président d'Eurécia mise sur le mode SaaS depuis les débuts de sa société en 2006. L'offre Eurécia se distingue en cinq modules indépendants : la gestion des congés et des absences, des notes de frais, des temps et des activités (GTA), du planning ressources et du suivi RH. L'éditeur de logiciels de management et de gestion des ressources humaines a maintenant fait son trou dans le secteur. Preuve en est, il perçoit les retours « longs et gratifiants » du SaaS, depuis trois ans, et a ainsi vu son taux de croissance bondir de 300 %. Au terme de l'exercice 2014, clos au mois de mars 2015, le toulousain fait état d'un chiffre d'affaire de 1,5 M€, contre 1,3 M€ en 2013 et 510 K€ en 2012. Les ventes en indirect représentaient 15 % du chiffre d'affaires pour 50 partenaires, au rang desquels on retrouve Sage ou encore EBP. L'objectif est de passer la seconde pour que l'indirect représente la moitié des facturations d'ici à cinq ans. A court terme, l'objectif est de le faire grimper de 10 % d'ici la fin de l'exercice en cours. Pour y parvenir, l'éditeur multiplie ses présences sur les salons et a mis en place des formations depuis l'automne à destination des nouveaux partenaires. Elles s'étalent sur trois, quatre jours et se font sur site, à Toulouse. « Nous y dispensons une formation technique et commercial, à raison d'un atelier tous les deux mois », précise le PDG. Toujours avec l'objectif d'augmenter la part de l'indirect, Eurecia a crée un poste, supplée par l'équipe marketing (4 personnes), dédié à temps plein aux ventes indirects.

De nouveaux locaux à remplir

Fraîchement installée dans une ancienne grange transformée en openspace moderne à Castanet-Tolosan (31), la jeune entreprise compte actuellement vingt-six salariés. « Nous souhaitons embaucher une dizaine de personnes et notamment, un profil dédié à l'indirect » assure Pascal Grémiaux. Pour tenir tête aux cadors du secteur, la société investit 27 % de ses revenus dans la R&D et révise sa solution au moins deux fois par an. « Outre les mises à jour, nous faisons des modifications peu visibles mais qui maintiennent l'ergonomie et la simplicité de nos solutions tous les quinze jours. » Pascal Grémiaux martèle : « On multiplie les tests à longueur de journée, nous nous devons de maintenir ce niveau d'exigence. Le client peut très vite se lasser et il est simple de passer à une autre solution en mode SaaS car c'est moins engageant ». Fin juin, l'éditeur doit justement lancer une nouvelle version de sa suite, repensée au niveau ergonomique.

Si 90 % de ses 500 clients sont français, Eurecia est néanmoins disponible dans 43 pays en anglais, espagnol, allemand et italien, en plus du français. Le déploiement de la solution, généralement à la charge du partenaire, prend entre deux jours et une semaine. Un labs de temps nécessaire à l'implémentation du logiciel au système d'information de la société, afin d'automatiser les échanges de données. « Nous nous adaptons à la législation en vigueur en fonction des pays, des domaines d'activité, de la taille de l'entreprise etc... Nous collectons les données du client et définissons les règles de gestion du logiciel sur mesure. On compte une cinquantaine de connecteurs qui permettent de relier notre suite de logiciels à ceux qui sont déjà installés dans la société », précise le PDG.

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