« Il n'y a aucun élément tangible sur un éventuel rachat d'ALSO par Ingram »

Laurent Mitais, dirigeant d’ALSO France : « A ce jour, il n'y a, à ma connaissance, aucun élément tangible allant dans le sens d'une acquisition d'ALSO. » Crédit photo : D.R.

Laurent Mitais, dirigeant d’ALSO France : « A ce jour, il n'y a, à ma connaissance, aucun élément tangible allant dans le sens d'une acquisition d'ALSO. » Crédit photo : D.R.

Laurent Mitais, le dirigeant d'ALSO France, réfute toute intention du groupe ALSO de chercher à se vendre à Ingram Micro.

Il y a une semaine, Distributique se faisait l'écho d'une information publiée par le site boursier américain Wall Street Wires selon laquelle des discussions avancées étaient en cours en vue du rachat du grossiste pan-européen ALSO par son homologue Ingram Micro. Difficile alors de confirmer ou d'infirmer cette information puisque ALSO souhaitait alors se garder de tout commentaire. Un contact au sein de la filiale française du grossiste ALSO France nous avait néanmoins indiqué ne pas croire à cette éventualité. Quelques jours plus tard, nous recevions un e-mail d'une autre source qui, à l'inverse, estimait que ces rumeurs étaient fondées. Elle arguait notamment du fait que Laurent Mitais, le dirigeant d'Also France, avait organisé, la veille de la publication de l'article du Wall Street Wires, des réunions en urgences, à l'initiative de Gustavo Möller-Hergt, le président du groupe ALSO.

« Il ne s'agit que d'une rumeur »

Cherchant à creuser cette information, nous avons finalement pu nous entretenir avec Laurent Mitais qui réfute un possible rachat du groupe : « Il ne s'agit que d'une rumeur. A ce jour, il n'y a, à ma connaissance, aucun élément tangible allant dans le sens d'une acquisition d'ALSO. » Le dirigeant français reconnait sans détour avoir bien organisé des réunions en réaction à l'article du Wall Street Wires et à ceux des autres médias qui l'ont relayé. Le but : rassurer les salariés et réaffirmer la santé financière d'ALSO. « A aucun moment je n'ai laissé entendre qu'une transaction était à l'étude », conclue-t-il.

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