L'Afdel veut 50% d'adhérents supplémentaires en recrutant des start ups

Jamal Labed, président de l'Afdel, lors des voeux le 15 janvier

Jamal Labed, président de l'Afdel, lors des voeux le 15 janvier

Le monde du logiciel est très divers, la gestion d'entreprise a fourni depuis vingt ans un premier contingent d'acteurs, mais  les jeux vidéo, le web 2.0, le SaaS lancent une nouvelle génération. Pour prendre en compte l'ensemble du secteur, l'Afdel veut se renforcer tout en accentuant ses thèmes favoris et son action auprès des pouvoirs publics.

En présentant ses voeux mardi soir, l'Afdel n'a convié personne à un « pince fesse ». En trois quart d'heures chrono, l'association a permis d'assister à cinq interventions percutantes celles de : Fleur Pellerin, du patron de Microsoft France,  celui de Critéo (*), du président et du délégué général de l'Afdel. Visiblement, l'association a mangé du lion.

Numériquement parlant, l'Afdel compte 330 adhérents, contre 300 il y a un an, Jamal Labed son président fixe pour objectif d'atteindre les 500 d'ici deux ans. Comment ?  La création des premiers trophées du numérique, remis cette année par Alain Crozier  le patron de Microsoft France, donnent une indication. Ils montrent la nouvelle orientation de l'Afdel, sensible à la percée de start-up , visiblement ces dernières sont fortement invitées à rejoindre l'association. Les quatre lauréats 2013 (**) reçoivent d'ailleurs une adhésion gratuite et un coup de pouce de Microsoft. Au-delà de ces quatre, l'Afdel veut recruter dans cette catégorie d'entreprises.

L'Afdel, un incubateur du numérique

L'association veut représenter l'éco-système du logiciel et devenir, selon l'expression de Jamal Labed, « un incubateur du numérique en France ». Donc proposer des services et agir auprès des pouvoirs publics en ce sens. L'arrivée de start ups est primordiale.  Parmi l'assistance, lors des voeux de l'Afdel, on remarquait d'ailleurs aussi bien des « costards cravates » que des « vestes jean », comme si l'association visait à fédérer deux mondes différents, mais exerçant pourtant le même métier.

Pour suivre son objectif, l'Afdel reprend et amplifie son propos sur les entrepreneurs du numérique qui doivent être mieux  reconnus. Les nouveaux éditeurs, ceux de start ups que veut capter l'Afdel, vont beaucoup plus vite que les « anciens » éditeurs. Plus rapides en croissance et à l'international, ils sont aussi un remède au climat de récession. « Ils doivent être reconnus pour ce qu'ils sont, souligne Jamal Labed, des acteurs avec une forte résilience. Nos entrepreneurs continuent d'embaucher des collaborateurs fortement qualifiés et investissent dans l'avenir. « 

L'épisode des pigeons est passé par là

Cette ambition passe par des discussions avec les pouvoirs publics. Si la loi de Finances a commencé à donner satisfaction, « nous avons noté des avancées au plan fiscal », l'Afdel va rencontrer à nouveau la ministre pour de nouvelles discussions. L'épisode des pigeons est passé par là, « cette crispation a montré le besoin de corps intermédiaires » note Jamal Labed. En clair, d'associations structurées et expérimentées pour discuter avec les ministères, faire passer les messages et obtenir des avancées. L'Afdel vient ainsi t d'être reconnue sur le sujet du big data. Fleur Pellerin lui  a demandé, en liaison avec Paris Capitale Numérique, de structurer une filière big data en France.

L'Afdel peut également s'engager dans le mouvement patronal. Membre de la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication), elle soutient la candidature du président de cette fédération, Pierre Gattaz,  à la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef. Un autre moyen de porter le numérique le plus loin possible dans l'intérêt des dirigeants, politiques ou économiques.  

(*) qui est passé de 40 à 800 collaborateurs en quatre ans
(**)  Content Square (solutions de tests utilisateurs), InWebo (mobilité et authentification), Verteego (responsabilité sociale en cloud), MixVibes (solutions logicielles pour DJ).

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