L'éditeur One Check mise sur le crowfunding pour financer son développement

« Notre ERP peut convenir aux process des petits établissements comme à ceux des grands hôtels », explique Stéphane  Chauffriat, le directeur marketing de One Check.

« Notre ERP peut convenir aux process des petits établissements comme à ceux des grands hôtels », explique Stéphane Chauffriat, le directeur marketing de One Check.

One Check a levé 300 K€ par le biais de la plate-forme de financement participatif WiSeed pour développer les ventes de son ERP métier en SaaS. Ces fonds vont notamment lui servir à se doter d'un réseau de distribution.

L'éditeur One Check, concepteur d'un ERP SaaS éponyme dédié aux professionnels de l'hébergement, a levé 300 K€ pour développer ses effectifs et se doter d'un réseau de distribution. La société a obtenu ces nouveaux moyens en faisant appel à la plate-forme de financement participatif WiSeed. Un choix dicté par deux raisons : « Nous savions qu'un tour de table classique réunissant des investisseurs et des fonds aurait pris six mois. Avec le crowfunding, ce délai a été ramené à un peu plus de huit semaines seulement, explique indique Stéphane Chauffriat, le directeur marketing de One Check. L'autre avantage est qu'une bonne partie des 80 personnes qui nous soutiennent à travers WiSeed connait bien le milieu de l'hôtellerie et de l'hébergement. Elles vont nous aider à faire fructifier leur mise. »

Combler un vide chez les professionnels de l'hébergement

One Check a été fondée en juillet 2012 à Valbonne (06) par Virginie Lafon. Elue meilleur ouvrier de France en 2011 dans la catégorie « Gouvernant(e) des services hôteliers », elle est partie du constat que de très nombreux hôtels et autres lieux d'hébergement sont dépourvus d'outils informatiques spécifiquement dédiés à la gestion des chambres. Avec son logiciel, One Check propose à ces établissements un outil qui leur permet de disposer d'une vision dynamique et en temps réel du statut des chambres, de réaliser et de consigner l'inventaire des objets et équipements qui s'y trouvent, de traiter et de notifier les incidents de maintenance, ou encore de gérer les stocks de boissons et de nourriture mises à la disposition des clients en libre-service.

Des premières signatures de partenaires en discussion

Fort de fonds propres aujourd'hui renforcés, l'éditeur a lancé deux recrutements, l'un concernant un poste de commercial. Son équipe actuelle de 5 personnes pourrait encore accueillir trois à quatre nouveaux collaborateurs cette année, principalement pour étayer la force de vente, si l'activité de One Check connaît le développement attendu. Sa croissance, la société compte également la nourrir en recrutant un réseau de distribution constitué soit de revendeurs IT, soit de prestataires qui proposent d'autres types de services aux professionnels de l'hébergement. Ces derniers n'étant pas, à priori, en capacité de déployer des logiciels, ils pourront opter pour le statut d'apporteur d'affaires que l'éditeur propose à ses partenaires, parallèlement à celui de revendeur. « Nous sommes déjà en discussion avec quelques partenaires. Si nous réunissions dix membres dans notre réseau de distribution cette année, cela serait un bon résultat », conclut Stéphane Chauffriat.

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