L'explosion des frameworks et des plateformes pour créer et gérer des applications mobiles

dans le développement d'une application mobile, il est important de prendre en compte la problématique du backend qui génère une énorme quantité de travail. (Crédit IBM)

dans le développement d'une application mobile, il est important de prendre en compte la problématique du backend qui génère une énorme quantité de travail. (Crédit IBM)

Face à l'hétérogénéité des systèmes d'exploitation mobile (Android, iOS, Windows...), est-il judicieux de développer des applications en natif propres à chaque OS ? Pas forcément, d'autant que dans leurs appels à projet, les entreprises sont toujours plus nombreuses à privilégier des applications multiplateformes. De plus, les coûts de développement sont plus importants puisqu'en mode natif une version spécifique est nécessaire pour chaque système d'exploitation. «iOS et Android sont les systèmes mobiles les plus courtisés dans les entreprises. Aujourd'hui, nous nous devons d'être le plus ouvert possible, en incluant également Windows. C'est clairement dans cette optique d'ouverture que nous avons conçu notre framework Zenengo», indique Marc Lemaitre, président de Yoocan. En effet, le framework Zenengo, qui permet de créer des applications métiers, est basé sur les standards du web dont HTML5. D'ailleurs, pour de nombreux développeurs, le choix du HTML s'impose car il permet de créer une application assez rapidement et compatible sur diverses plateformes. Plus généralement, le marché du développement d'apps mobiles fourmille de frameworks pour créer des programmes multi-OS et d'être ainsi visible sur la majorité des apps stores, on peut citer Cordova/PhoneGap, Ionic, Wink, JQuery, Codename One, Flutter, etc.

Des outils armés de solides back-end

A cela, n'oublions pas les suites dotées de solides back-end (les MbaaS ou Mobile Backend as a service) commercialisées par divers fournisseurs dont les grands acteurs de l'IT comme Appcelerator Titanium, IBM MobileFirstPlatform, Microsoft avec Mobile Apps Service, Oracle avec Mobile Application ou encore Progress Software avec sa plateforme Telerik. « Progress propose Platform Telerik, une solution unifiée pour la création (via le framework open source NativeScript) d'applications mobiles native et hybrides utilisant principalement JavaScript. En plus d'une base de code unique pour la création d'applications mobiles multi-plateformes, les organisations peuvent tirer parti d'une variété d'outils essentiels comme les données évolutives sur le Cloud, l'analyse du big data, l'expérience client et les offres SaaS tels que Amazon, SAS, MySQL, Oracle et Salesforce, d'analytics et de création d'écrans visuel. Les applications sont ensuite compilées dans le Cloud et distribuées en toute sécurité aux utilisateurs finaux des organisations. Plusieurs fois nommée dans les rapports Magic Quadrant de Gartner, Progress a été reconnu pour son innovation, son approche centrée autour des développeurs, sa fonction de support aux entreprises, et l'utilisation de standards ouverts tels que jQuery, Bootstrap, et angularjs », résume Nicolas du Manoir, directeur des ventes chez Progress.

Un MBaaS pour un gain de 50% en productivité

Plus généralement, dans le développement d'une application mobile, il est important de prendre en compte la problématique du backend qui génère une énorme quantité de travail (développer le serveur, les web services, intégrer des leads, déboguer les serveurs, notifier et synchroniser les données entre l'application et le serveur d'entreprise, gérer les API, la scalabilité et la sécurité) et donc des coûts de développement énormes dans certains cas. En moyenne, il est admis qu'en exploitant une solution de backend mobile, le développeur gagne en productivité, de l'ordre de 50 %, par rapport à un développement classique sans la prise en compte de tous ces services et la gestion du cycle de vie de ces applications.

De plus, pour Guillaume Deshayes, business développement mobile chez HP France, il est important pour les entreprises de prendre aussi en compte la gouvernance et donc le cycle de vie des apps mobiles comme elles le font déjà pour leurs autres applications. HP répond à cette problématique en ouvrant son offre ALM HP Quality Center Enterprise à la mobilité. Rappelons que Quality Center permet d'homogénéiser les tests, de garantir les performances, de corriger les défauts pour optimiser la qualité, de réduire les coûts et de mettre rapidement en oeuvre des applications. HP va même plus loin dans ce domaine en investissant sur le suivi des usages de l'application par l'utilisateur avec AppPulse Mobile, le but étant de mesurer, via des données collectées, l'application en production. HP n'est bien sûr pas le seul acteur à commercialiser ce type d'offre, tous les grands acteurs de l'ALM (Application Lifecycle Management) d'IBM à BMC portent ou ont l'intention de porter leurs offres vers la prise en charge des apps mobiles.

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