Le BYOD ? L'intégrateur Revevol le pratique depuis 2007

Dès sa création en 2007, l'intégrateur spécialiste des Google Apps, Revevol, a pratiqué le BYOD. Le terme n'existait même pas à l'époque, la situation a d'ailleurs peu évolué : le BYOD, tout le monde en parle, mais très peu l'ont mis en pratique.

Dans le cas de Revevol, tout le monde s'y est mis, c'est un principe dans l'entreprise et un moyen de présenter ses solutions. Du "dg", Laurent Gasser (en photo) au dernier ingénieur embauché tout le monde entre dans l'entreprise avec son propre ordinateur et son propre téléphone. Revevol aide financièrement le salarié. De deux manières, avec 50 euros par mois et par salarié et en réglant la moitié de l'abonnement téléphonique.

Avantages ? « Nous dépensons trois fois moins qu'en équipant nos salariés » nous explique Laurent Gasser. L'entreprise ne supporte pas les matériels de ses salariés. En cas de panne ou en cas de vol, le salarié se débrouille, c'est son terminal. « Ce n'est pas le terminal qui coûte cher, c'est son support ». En plus, les salariés ont tendance, dans les deux tiers des cas, à se doter d'équipement dernier cri, plus chers que ce que l'entreprise leur aurait accordé en les équipant.

Accès sécurisé au SI

Autre élément clé, le salarié a accès au SI de l'entreprise par un login et un token, de manière évidemment sécurisée. Donc, Revevol met en pratique son cloud, les applications de l'entreprise ne sont pas dans le terminal, qui appartient au salarié. Une démonstration in situ du monde IT tel que le conseille Revevol à ses clients. Près de 200 salariés sont concernés chez l'intégrateur, dont 50 en France.

Reste la question qui chagrine. La question franco française par excellence : qu'en pensent le fisc et sa soeur jumelle l'Urssaf ? Laurent Gasser est serein, c'est un expert comptable de formation. Un contrôle du fisc est passé, sans « tiquer » sur cet avantage. Un éventuel contrôle Urssaf ne trouble pas davantage la direction de Revevol, prête à se rendre en justice si l'affaire tournait au vinaigre.

Et le risque fiscal ?

Il se murmure pourtant que d'autres entreprises reculent en France devant le BYOD pour des raisons de risque fiscal. A moins que le BYOD en lui-même, dans son intégralité, n'incite à la prudence. C'est ce que suggère Laurent Gasser. Pour lui, c'est plutôt du connected your on device qui se pratique ou pourrait se mettre en place. Donc de la mobilité avec des terminaux personnels plutôt que du vrai BYOD avec financement et accès au SI de l'entreprise.

Bring your on device contre connect your on device, tel pourrait être le vrai débat. Les jeunes salariés vont l'arbitrer. Le dg de Revevol estimant que son BYOD est un facteur d'attractivité. Les salariés ayant  une relation de plus en plus détachée vis-à-vis de leur entreprise ou de leur future entreprise.

 

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