Le choix d'un logiciel libre se fait avant tout sur sa qualité

La qualité arrive devant le critère coût en matière de logiciels libres. (crédit : D.R.)

La qualité arrive devant le critère coût en matière de logiciels libres. (crédit : D.R.)

Une enquête menée par l'Institut Ponemon pour le compte de Zimbra montre que la qualité est le critère d'appréciation déterminant des logiciels libres par rapport à leur coût.

Continuité d'activité, qualité du code et contrôle exercé sur celui-ci séduisent les responsables informatiques dans le monde et justifient leur choix de logiciels open-source selon une étude menée par l'Institut Ponemon. Le coût n'arrive que bien après. En particulier, la transparence du code est vue comme une manière de s'assurer de la sécurité du code pour les trois quarts des répondants. Cette transparence permet l'amélioration de la sécurité par les deux-tiers des responsables interrogés.

Les logiciels open-source bénéficiant d'un service commercial de support ont, selon les deux-tiers des répondants, des performances supérieures aux autres logiciels concurrents. 60% des répondants estiment que la performance s'accroît en utilisant ce type de logiciels.
La même étude s'est penchée sur le cas particulier des plates-formes de messagerie et de collaboration. 52% des sondés européens et 55% aux Etats-Unis pensent changer de solution dans les deux ans, marquant de ce fait leur défiance vis-à-vis de leurs solutions actuelles qui sont mal jugées par les deux-tiers des répondants. Ces plates-formes actuelles sont majoritairement propriétaires. Les outils open-source sont particulièrement regardés dans cette optique de remplacement de l'existant.

Installer une solution collaborative pourrait résoudre des problèmes de sécurité comme l'accès mal géré à telle ou telle donnée. 79% des collaborateurs ne respectent en effet pas les règles posées en matière de confidentialité des documents. 71% attendent une solution collaborative plus sécurisée. Et 69% partagent des documents qui ne leur sont pas destinés.

A propos de l'étude

L'étude a été réalisée par l'Institut Ponemon sur une commande de l'éditeur Zimbra. Elle se base sur une enquête menée auprès de responsables informatique et sécurité de 18 pays dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et aux Etats-Unis.

La population étudiée comprenait 17 680 spécialistes en informatique et en sécurité informatique aux États-Unis et 16 700 homologues de la zone EMEA. L'échantillon final représentait 1 398 participations, soit un taux de réponse de 4,1 % aux États-Unis et 4,0 % dans la zone EMEA. Ont été interrogés 723 spécialistes en informatique et en sécurité informatique aux États-Unis et 675 de leurs homologues dans les 18 pays suivants de la zone EMEA : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Danemark, Émirats Arabes Unis, Espagne, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Russie, Suède, Suisse et Turquie. 

L'enquête concernait prioritairement les logiciels de messagerie et de collaboration libres.

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