Les nouveaux serveurs Power9 d'IBM taillés pour l'IA

Les puces Power9 ont été conçues par IBM pour prendre en charge les traitements intensifs liés aux technologies de deep learning. Ci-dessus, Stefanie Chiras, ingénieur d’IBM, teste un serveur Power System à Austin, Texas. (Crédit : Jack Plunkett)

Les puces Power9 ont été conçues par IBM pour prendre en charge les traitements intensifs liés aux technologies de deep learning. Ci-dessus, Stefanie Chiras, ingénieur d’IBM, teste un serveur Power System à Austin, Texas. (Crédit : Jack Plunkett)

Pour accélérer les traitements intensifs requis par les processus de deep learning, IBM présente ses Power Systems AC922, des machines basées sur son processeur Power9 qui combinent un bus PCI-Express 4.0, des liens NVLink de Nvidia et un bus OpenCAPI.


Bâtis autour du processeur Power9, les nouveaux serveurs Power Systems AC922 d'IBM ont été conçus pour les charges de travail intensives requises par les technologies d'intelligence artificielle. Selon big blue, la puissance fournie permet d'accélérer les processus d'apprentissage avec les bibliothèques et frameworks de machine learning et deep learning les plus utilisés, tels que TensorFlow, Caffe et Chainer. Ce serait également le cas avec des bases de données spécialisées dans l'analyse en temps réel comme celle de Kinetica.

Pour obtenir ces performances, les serveurs AC922 embarquent notamment un bus PCI-Express 4.0, la nouvelle génération de liens d'interconnexion NVLink de Nvidia et un bus OpenCAPI. Combinés, ils font circuler les données 9,5 plus vite qu'avec un bus PCI-E 3.0 basé sur des systèmes x86, pointe IBM. Le fournisseur rappelle qu'il a commencé à travailler quatre ans plus tôt sur la conception de la puce Power9 « à partir d'une feuille blanche » avec l'objectif de bâtir une architecture capable de supporter les processus de machines learning nécessitant de prendre en charge les flux de données  et les algorithmes d'IA sur des systèmes Linux.

Sur la partie logicielle, IBM a déjà livré depuis plusieurs mois aux développeurs son logiciel de deep learning PowerAI, optimisé pour ses serveurs PowerSystems. Cet été, il a par ailleurs présenté son approche de Distributed Deep Learning (DDL) qui permet de répartir l'apprentissage des modèles sur autant de serveurs que nécessaire sur des systèmes OpenPower.

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