Materiel.net se voit aussi à la tête de points de vente

Le premier magasin de Materiel.net a été ouvert en janvier dernier à Chelles (77). Crédit photo : D.R.

Le premier magasin de Materiel.net a été ouvert en janvier dernier à Chelles (77). Crédit photo : D.R.

Le site de vente en ligne a ouvert son premier magasin en janvier en Seine-et-Marne. Un test qui, s'il est concluant, pourrait amener Materiel.net à en ouvrir d'autres, notamment en transformant une partie de ses onze agences.

A l'image d'un Cdiscount et plus encore d'un LDLC, Materiel.net ne veut plus se cantonner à la vente en ligne. Le site marchand spécialisé dans les produits High-Tech a ouvert en janvier dernier son premier magasin à Chelles (77). Situé dans une zone facilement accessible proche du centre-ville, il s'étale sur une surface d'environ 350 m², dont la moitié est consacrés à la vente. Son animation a été confiée à une équipe de cinq personnes. L'espace disponible étant limité, un maximum de 1000 références y sont proposées, loin des 14 000 que l'entreprise affiche sur le web.

Un premier bilan en septembre

Le point de vente seine-et-marnais est un pilote qui doit permettre au cybermarchand nantais de tester un concept qu'il ambitionne de dupliquer dans d'autres régions. « Notre objectif est de nous assurer que cela fonctionne sans bruler les étapes. Nous nous donnons jusqu'à la rentrée de septembre pour accumuler un premier niveau d'expérience », indique Jean-Philippe Fleury, le fondateur et dirigeant de Materiel.net. Si ce galop d'essai était concluant, l'entreprise pourrait transformer en magasin une partie de ses onze agences françaises ou en faire déménager les autres. A l'heure actuelle, les 2/3 d'entre elles sont consacrées au retrait de produits acquis en ligne. Celles de Rennes et de Nantes ont toutefois déjà évolué pour commercialiser des produits sur place, mais sans comparaison avec ce qui est proposé à Chelles. En outre, trois d'entre elles sont dotées d'un atelier de réparation de PC, ce qui est aussi le cas du nouveau magasin.

« Notre volonté d'exploiter un réseau de points de vente physiques part du constat simple que seulement 20% des achats de produits High-Tech sont réalisés en ligne, explique Jean-Philippe Fleury. Si nous voulons faire progresser davantage notre chiffre d'affaires [Ndlr : plus de 150 M€ en 2014], nous devons trouver de nouvelles sources de croissance. » Selon le dirigeant, ce projet est aussi une réponse à ce que doit être le commerce de demain, c'est-à-dire omnicanal pour répondre aux besoins des clients, quels que soient leurs habitudes de consommation.

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