Mobilité et connectivité changent le rapport au travail

Le travail à distance est plutôt vu par les collaborateurs comme un facteur d'attractivité dans une entreprise. (crédit : IDGNS Boston)

Le travail à distance est plutôt vu par les collaborateurs comme un facteur d'attractivité dans une entreprise. (crédit : IDGNS Boston)

Si aller travailler sur Mars reste une chimère, un quart des Français se déclare prêt à faire le saut. D'ici là, la mobilité, l'ubiquité et la flexibilité sont devenues des tendances fortes selon une étude diffusée par Cisco.

La flexibilité et l'ubiquité semblent être définitivement rentrés dans les moeurs si l'on en croit l'étude Cisco Connected World Technology 2014. La numérisation entraîne en effet un bouleversement du rapport au travail et des attitudes professionnelles, y compris au niveau des procédures de recrutement. Ainsi, selon l'étude Cisco, 46% des responsables RH interrogés sont prêts à se passer d'un entretien d'embauche en vis-à-vis s'ils peuvent faire cet entretien par vidéoconférence. 40% estiment que la personnalité est le critère majeur pour le recrutement de jeunes managers, justifiant de fait l'importance d'un entretien.

Une flexibilité avantageuse pour tous

La vidéoconférence et, plus largement, l'ensemble des technologies d'ubiquité servent la flexibilité via le travail à distance. Et ce travail à distance est plutôt vu par les collaborateurs comme un facteur d'attractivité dans une entreprise. Les deux tiers des répondants dans le monde jugent que le fait qu'une entreprise ne contraigne pas à travailler sur une plage horaire fixe dans un établissement de leur entreprise est un avantage concurrentiel en matière de recrutement. La moitié des salariés préfèrent cependant une plage horaire fixe et la majorité des générations X et Y (40% en France) estime être disponible pour les employeurs 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Mais seul un quart des répondants à l'enquête (un peu moins en France) indique que leur employeur permet le travail à domicile. Une proportion proche (Allemagne et France étant cette fois un peu au dessus) estime que les équipes seront de plus en plus dispersées géographiquement et que même les managers ne seront pas tous les jours dans leur bureau. En France, peut-être par bravade, un quart des répondants déclare être même prêt à aller travailler sur Mars ou une autre planète !

La flexibilité prime sur le salaire... mais pas trop

Malgré tout, les bureaux physiques devraient continuer d'exister même si leur taille serait amenée à être de plus en plus réduite selon quatre répondants sur dix. Une courte majorité des répondants appartenant aux générations X et Y juge cependant qu'ils auront toujours besoin de passer certaines journées au bureau, selon certaines tâches.
Même si la flexibilité géographique est recherchée, et plus particulièrement par les générations X et Y, même si elle pourrait primer le salaire dans un choix d'emploi pour 20% des X-Y, personne n'est prêt à échanger une baisse de salaire contre de la flexibilité.
Enfin, le recours au BYOD pourrait, selon 7 responsables RH sur 10, accroître considérablement la performance des collaborateurs de la génération Y.

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