NextiraOne France annonce 370 suppressions de postes

NextiraOne va lancer un PSE qui se traduira par la suppression de 370 postes en France

NextiraOne va lancer un PSE qui se traduira par la suppression de 370 postes en France

L'intégrateur réseau NextiraOne prévoit de supprimer 370 emplois sur les 1 380 que compte l'entreprise en France. La direction s'est engagée à reclasser les personnes concernées, mais les représentants du personnel sont inquiets.

NextiraOne France a annoncé hier, en comité d'entreprise, un projet de réorganisation qui se soldera par la suppression de 370 emplois, soit plus d'un quart de ses effectifs. Les activités de maintenance, le support et l'administration des ventes seront les plus touchés. Toutefois, l'entreprise s'est engagée à reclasser l'ensemble des collaborateurs concernés. « Nous savons que l'annonce de ce plan est difficile pour nos collaborateurs mais il est indispensable de prendre des mesures aujourd'hui afin d'assurer l'avenir et la croissance future de NextiraOne France », a affirmé Philippe Hedde, directeur général de NextiraOne France dans un communiqué Ce dernier s'est par ailleurs engagé à accompagner et à reclasser chacun des collaborateurs concernés et à solliciter l'ensemble de l'écosystème (forces internes, clients, partenaires) pour trouver des solutions.

Malgré cette promesse, les instances représentatives du personnel sont inquiètes. « On ne peut pas s'engager avec des paroles », soulignent-ils. « Nous avons donc demandé l'application des dispositions de la loi sur la sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013, ce qui nous a été refusé. ». Aucun calendrier n'a été donné sur la réalisation de ce plan qui est à rapprocher du projet de rachat de l'intégrateur réseau par Dimension Data, prévu pour 2015.

Constitué il y a onze ans après le rachat de l'activité de distribution et d'intégration d'Alcatel, NextiraOne, dit employer plus de 3 800 personnes en Europe dans le domaine des solutions de communication. Son siège social est installé à Saint-Denis. En France, les salariés sont depuis quelques temps en chômage partiel. En 2006, la société avait lancé un PSE qui devait entraîner la suppression de plus de 300 postes. L'affaire s'était soldée au tribunal par la mise en place d'une GPEC (Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) et d'un plan de départs volontaires. L'intégrateur continue néanmoins à embaucher et à accueillir de jeunes recrues en contrats d'apprentissage et en alternance.

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