Sewan Communication poursuit sa croissance et annonce l'acquisition d'Iperlink

Après le rachat de Navaho l'an passé, Sewan Communication annonce, par la voix de son PDG Alexis de Goriainof, l'acquisition d'Iperlink. (Crédit : D.R)

Après le rachat de Navaho l'an passé, Sewan Communication annonce, par la voix de son PDG Alexis de Goriainof, l'acquisition d'Iperlink. (Crédit : D.R)

L'opérateur Sewan Communication a élargi ses offres avec des services d'hébergement en acquérant Navaho en 2014. Une acquisition qui a permis à son chiffre d'affaires de s'établir à 37 M€ en 2014 (+50 % en organique). Il annonce aujourd'hui le rachat d'Iperlink, un intégrateur partenaire.

Couronnée par le prix Deloitte Technology Fast 50 pour sa croissance en 2013, l'opérateur Sewan Communication ne fléchit pas. Après l'intégration de Navaho lors du précédent exercice, l'opérateur annonce l'acquisition d'Iperlink. Un intégrateur lyonnais dont il était déjà partenaire. Ce rachat a été rendu possible par une levée de fond de 2,5 millions d'euros auprès d'Audacia. Le montant de l'acquisition de cette société n'a pas été communiqué. Cette dernière a réalisé un chiffre d'affaires de 4,5 M€ en 2014, en croissance de 40 %. « Les dirigeants étaient vendeurs et nous ne voulions pas les voir partir à la concurrence », indique Alexis de Goriainof, président directeur général du groupe Sewan Communication. Il poursuit en expliquant que cette acquisition permettra à Sewan de créer un « laboratoire », en expérimentant des services avant de les étendre au reste du réseau de 400 partenaires. De plus, ce rachat donne une force de frappe commerciale en région qui lui manquait jusqu'à présent. « Avec Iperlink, nous nous positionnons sur le haut du panier et visons les ETI de plus de 200 postes », précise le PDG.

Une nouvelle acquisition, huit mois après celle de Navaho

Une cible sur laquelle travaille Sewan Communication depuis l'an passé. « Nous avons racheté Navaho pour profiter de cette notoriété auprès des ETI, le rachat nous a également permis d'élargir notre offre par des services d'hébergement et de renforcer nos ressources opérationnelles. » Le PDG l'assume : « Nous avons pris un risque mais il semble concluant ». Racheté à la barre du tribunal de commerce en décembre 2014, l'intégration de Navaho a débouchée sur la création d'une BU consacrée à la vente directe aux grands comptes. Elle représente désormais 18 M€ de chiffre d'affaires. Cette acquisition a fait « gagner du temps » dans les objectifs de progression de la société crée en 2007. Elle a ainsi pu récupérer l'ensemble des 76 salariés de Navaho, maintenant installés dans de nouveaux locaux à Paris avec les 30 salariés de Sewan Communication. « On complète notre effectif essentiellement dédié à la R&D par une équipe opérationnelle. Si pour l'instant nos activités indirects et directs sont distinguées par deux marques, le but sera à terme d'intégrer les offres Navaho à celles que nous proposons déjà à nos partenaires via notre portail », explique Alexis de Goriainof.

200 % de croissance en 2014

L'opérateur spécialisé en communications unifiées a enregistré une croissance de 200 % avec l'acquisition de Navaho sur l'exercice 2014. La facturation progresse de 50 % en organique et représente un total de 37 millions d'euros. La société qui emploie aujourd'hui 120 personnes, après en avoir recruté une vingtaine en interne, entend poursuivre cette dynamique et vise un chiffre d'affaires de 42 millions d'euros au terme de l'exercice en cours. Une ou deux nouvelles acquisitions devraient être réalisées, pour autant, le PDG se veut prudent : « Nous observons le marché comme tout le monde. Reste à voir si une opportunité se présente ». Il évoque des pistes en Angleterre ou en Espagne qui coïncideraient ainsi avec le développement à l'international de la société. Mais à plus court terme, Sewan Communication cherche à renforcer sa présence dans la région Nord, soit par une acquisition ou par le recrutement de commerciaux. Et quoi qu'il en soit, l'objectif de prendre la tête du marché des opérateurs B2B de téléphonie fixe devrait être atteint cette année : « Arrivé à un mouchoir de poche, ça se joue à rien. Nous allons passer devant Orange et SFR ».

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