Proposé par TD SYNNEX

IA : pourquoi et comment transformer vos partenaires en orfèvres de la data

Loin d'être réservées aux seuls géants du CAC 40, les technologies d'intelligence artificielle sont désormais accessibles à tous les partenaires - des intégrateurs aux PME - leur offrant les moyens de devenir de véritables orfèvres de la data. De la gestion des données non structurées à l'accompagnement sur mesure, découvrez comment l'IA démocratise l'innovation et redéfinit la création de valeur au sein des organisations. Entretien avec Nicolas Gautreau, Business Unit Manager Dell Technologies, TD SYNNEX France, et Marc Royer, directeur données non structurées et analytics, Dell Technologies France.

En quoi l’événement que vous avez organisé avec Dell Technologies et Nvidia le 24 avril dernier incarne-t-il votre vision de l’IA pour les partenaires ?

Nicolas Gautreau : Au cours de cet événement organisé dans nos locaux à Courbevoie, les experts Dell ont présenté leur AI Factory, sur laquelle nous allons revenir, notamment leur proposition en matière de solutions de données non structurées UDS. Autre partenaire de l’événement : Nvidia, le leader mondial des puces électroniques pour l’intelligence artificielle, avec lequel nous avons présenté comment la société collabore avec Dell, notamment avec les solutions Nvidia AI Enterprise. Enfin, de notre côté, nous avons fait un zoom sur notre programme d’accompagnement dédié au déploiement de l’IA pour tous nos partenaires. Ce fut également l’occasion d'échanger avec les experts de notre BU dédiée Dell Infrastructure.

Au-delà de cet état des lieux et de la réunion des partenaires, notre objectif commun visait à montrer que pour se lancer dans l’IA, nul besoin d’un projet d’envergure : on peut commencer par de tout petits projets, parfois très simples.

Au cours de cet événement, vous avez présenté votre AI Factory. De quoi s’agit-il ?

Marc Royer : L’idée de l’IA Factory, dont Dell est à l’origine, est de mettre à disposition un moteur de prise de décision au sein de l’entreprise, centré sur le savoir-faire de l’IA. Jusqu'à présent, les entreprises faisaient face à des workloads dispersés, souvent isolés les uns des autres, de différentes natures. Mais l’IA constitue un nouveau workload, que l'on peut comparer à une usine car elle touche à tous les pans de l’entreprise : les infrastructures, la couche applicative, l’écosystème, la productivité, etc. Elle constitue en soi un moteur opérationnel pour accompagner le développement de l’entreprise.

Selon Amy Webb, autrice et futurologue au Future Today Institute, nous sommes aujourd’hui dans un nouveau cycle technologique Les super-cycles décennaux tels qu’on les a connus sont désormais révolus : le cycle du growth system a été disrupté par Internet autour des années 2000 ; puis est intervenue la disruption de la virtualisation des années 2010, suivie par la conteneurisation et le micro-service des années 2020. L’émergence de l’IA accélère ces cycles : entre 2022 et aujourd’hui, 2 ou 3 cycles se sont déjà produits. La technologie avance donc si vite qu’elle dépasse notre capacité à en appréhender les impacts.

Dans un monde qui a dépassé les frontières traditionnelles, l’objectif n’est pas de prévoir le futur, mais de prendre les bonnes décisions dans le présent pour ne pas être disrupté. C’est un véritable changement pour les entreprises. Fini, les plans à 2, 3 ou 5 ans. Notre référentiel n’existe plus. Il faut le rebâtir sur des cycles de 6 mois à un an. On n’y était ni habitué ni prêt. D’où l’origine de notre AI Factory.

Tous les secteurs sont-ils impactés de la même manière ?

Marc Royer : Tous les secteurs sont touchés. Potentiellement, même votre boulangerie de quartier pourrait l’être : imaginez-la utiliser l’IA pour alimenter quotidiennement son compte Instagram et Facebook pour les invendus à partir de 18h pour réduire ses pertes. C’est tout simple, mais cela pourrait avoir des impacts business, réputationnels, sociétaux et expérientiels !

Parmi les secteurs qui avancent, la banque et l’assurance sont pionniers. Les médias, également, pour la création de sous-titres ou de fonds d’images animés. Idem dans le secteur de la recherche : en matière d’analyse d’image, la machine permet de faire de la levée de doute ou d’attirer l’attention sur un élément qui serait un début de faisceau. Elle permet d’anticiper des symptômes qui ne peuvent être repérables par le seul savoir-faire humain. Certains de ces projets ne nécessitent que peu de GPU, avec de très gros impacts. Pour faire du sous-titrage, pas besoin de 10 000 GPU. Même chose pour l’analyse d’image.

Nicolas Gautreau : Le message que l’on souhaite porter auprès de notre écosystème est le suivant : ne rendons pas complexe ce qui est désormais maîtrisé sur certains cas d’usage – mis à part des cas exploratoires. Comme le relatait Marc au cours de notre événement, deux cas d’usage IA majeurs sont actuellement très demandés dans le secteur de l’assurance : le chatbot hyper-personnalisé et hyper-contextualisé et maintenant les agentic AI, d’une part ; la détection de cas des fraudes, d’autre part. Deux cas qui ont une très forte valeur en termes opérationnels. Ce sont des cas très concrets.

Dans ce contexte, le traitement des données non structurées par l’IA revêt une importance particulière. Pour quelles raisons ?

Marc Royer : Aujourd’hui, le volume global de données dans le monde s’élève à 175 zettabytes. Tous les deux ans, cette quantité de données est multipliée par 2. Et 90% de la donnée mondiale générée est non-structurée. Ces données, générées quotidiennement, (écrits, images, etc) ne sont ni classées ni organisées dans des bases de données. C’est ce qui constitue la richesse et le patrimoine des entreprises : elles en sont propriétaires. Ces données constituent l’essence même du différenciant de l’entreprise. Or les entreprises les ont conservées pendant des années sans trop savoir qu’en faire.

Certes, le Big data a dessiné des contours pour mettre en place des référentiels data uniques pour alimenter l’entreprise, mais on est resté éloigné de cette réalité. Avec l’IA, c’est différent : désormais, on met à disposition de l’IA ces centres de données, qui les manipule et les traite, au regard de nos attentes. Bonne nouvelle : l’exploration des données est facilitée par la machine.

Beaucoup de clients nous disent : « nous avons beaucoup de données à raffiner pour alimenter notre IA. Comment faire ? » L’AI Factory et nos UDS – Unstructured data solutions - constituent une véritable colonne vertébrale pour accompagner les entreprises dans l’exploration de leurs données et tester tous leurs aspects sous-jacents : les suites logicielles, les suites Nvidia comme NeMo ou NIM, et pouvoir valoriser un cas d’usage pour le rendre tangible. Grâce à l’IA, les employés raffinent, deviennent des orfèvres dans leur métier. Elle les valorise, leur fait gagner du temps et de la productivité.

Nicolas Gautreau : Peu importe où se situent nos partenaires en termes de compétences et d‘avancement sur des projets IA : s’ils souhaitent en savoir un peu plus, s’ils ont déjà des compétences, s’ils souhaitent investir, s’ils sont déjà experts. Nous offrons à nos partenaires un programme d’accompagnement qui s’adresse à tous les cas et propose des ressources qui permettent de définir sa stratégie IA, de passer du concept au concret.

Marc Royer : Depuis 2022, on valorise surtout les gros projets IA des entreprises du CAC 40 ou du SBF 120, ou ceux des leaders de la tech. Mais l’IA n’est pas un programme élitiste, elle doit être accessible à tous. Ce n’est pas un workload plus complexe qu’un autre. C’est ce que montre la plateforme de TD SYNNEX. Sauf erreur de ma part, je ne connais aucun autre acteur qui se soit mis dans cette démarche.

Concrètement, comment les entreprises et partenaires doivent-ils s’y prendre pour gérer leurs données non-structurées ?

Marc Royer : Les entreprises n’ont pas besoin de s’y prendre de manière plus complexe qu’elles ne l’ont fait par le passé. L’IA est un workload comme un autre, qui a ses propres codes. D’abord, il faut déterminer le pourquoi – pourquoi utiliser l’IA. Ensuite, elle doit être inclusive, ce qui n’est pas seulement l’affaire de l’IT, des métiers ou du COMEX : c’est une affaire tripartite, voire quadripartite qui doit également inclure de l’expertise externe. C’est ce qu’on propose en commun chez Dell et avec TD SYNNEX et Nvidia.

Un chiffre m’a particulièrement marqué : en moyenne, seulement 12% des projets IA dans le monde aboutissent avec un ROI. Or nous n’avons essuyé aucun échec de projet IA depuis deux ans en France.

Comment l’expliquez-vous ?

Marc Royer : On a expliqué à des clients dont les projets étaient peut-être trop ambitieux, donc complexes, qu’il valait mieux commencer par de petits projets sur lesquels on a de l’expérience et dont on maîtrise le ROI, puis les enrichir et les développer, ce qui permet d’amortir les investissements. Sur tous les projets sur lesquels je suis intervenu, il y a toujours eu validation du COMEX, acculturation via de la formation et de l’accompagnement. Les projets pharaoniques sans les bons architectes ne fonctionnent pas.

Côté TD SYNNEX, comment accompagnez-vous vos partenaires pour développer leur pratique de l’IA ?

Nicolas Gautreau : TD SYNNEX a créé un programme, Destination IA, qui se veut un centre de partage de l’actualité sur tout ce qui se fait à propos de l’IA. Au-delà du site internet, c’est un programme d’accompagnement complet pour aider nos partenaires à développer et à maximiser leurs pratiques de l'IA.

Destination AI by TD SYNNEX France [destination-ai.tdsynnex.fr]

Son objectif est clair : donner à nos partenaires les moyens d’accéder à de nouvelles opportunités et d'acquérir un avantage concurrentiel. Plus précisément, selon leur degré de maturité et d’expérience avec l’IA, nous leur proposons trois formules, quelles que soient leurs compétences : AI Aware, à destination des partenaires désireux de se familiariser avec les opportunités commerciales offertes par l'IA ; AI Ready, pour les partenaires qui souhaitent investir des ressources, du temps et de la formation pour tirer parti des possibilités offertes par l'IA ; enfin, AI Expert, pour ceux qui disposent d'une expertise avancée dans le domaine de l'IA et qui souhaitent accélérer dans ce domaine.

Enfin, TD SYNNEX est organisé par technologie et par marque avec certaines BU dédiées. J’ai l’immense plaisir aujourd’hui de diriger la BU Dell Infrastructure, constituée de nombreux experts (serveur, stockage, services, IA, …) et nous donnons accès à un écosystème complet pour accompagner nos partenaires et leurs clients dans leur déploiement de l’IA.

De nombreux évènements sont organisés dans le cadre de ce programme, tels que les TECHx un peu partout en France, pour aller à la rencontre de nos partenaires et pouvoir mettre en relation toute une communauté d’experts.

Et je vous donne rendez-vous le 3 juillet pour vous présenter, en partenariat avec Dell et Nvidia, une initiative forte visant à renforcer auprès de nos partenaires le déploiement de l’IA !

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