Bientôt racheté, Maxdata se prépare à fermer sa filiale française

Suite à sa mise en redressement judiciaire en juin dernier, le groupe Maxdata faisait face à deux éventualités : l'arrêt pur et simple de ses activités ou son rachat. C'est finalement la deuxième option qui devrait s'imposer. L'administrateur judiciaire chargé du dossier du constructeur allemand a en effet annoncé que le nom d'un repreneur serait officialisé avant la fin du mois d'août. A l'heure actuelle, cinq acheteurs potentiels sont en lisse. Cette bonne nouvelle s'accompagne toutefois de perspectives beaucoup moins joyeuses pour les salariés de l'entreprise. A moins d'un retournement de situation, Maxdata fermera ses filiales en Italie, Espagne, Pologne, Royaume-Uni et France. Marc Gourlan, le directeur général de Maxdata France a d'ailleurs commencé à travailler dans ce sens. « Les coûts de fonctionnement des filiales sont trop importants, même pour un repreneur », explique ce dernier. En France, Maxdata emploi 28 personnes dont une force de vente de 16 commerciaux. Si une reprise des effectifs dans une nouvelle structure devait avoir lieu, il paraît peu probable qu'elle concerne plus de 5 à 6 commerciaux. La France et le Royaume-Uni sous la coupe de Maxdata Benelux Pour compenser la fermeture annoncée de ses filiales française et britannique, le constructeur a décidé de confier la gestion de leurs territoires respectifs à Maxdata Benelux. A l'instar de son homologue Suisse, cette filiale est bénéficiaire et épargnée à ce titre par la procédure de redressement judiciaire qui touche sa maison mère. Des contacts entre Maxdata France et Benelux ont déjà été pris afin d'assurer le transfert d'informations commerciales vers cette dernière. Se faisant, Maxdata Benelux va peut-être un peu vite en besogne. Pour l'heure ni le repreneur et encore moins ses intentions, ne sont connus. De fait, pourquoi mettre en place une organisation dont celui-ci pourrait ne pas se satisfaire ? A moins, peut-être, de vouloir le placer devant le fait accompli.