D'ici 5 ans, les franchises The Phone House pourraient représenter la moitié du nombre total des points de vente du distributeur en téléphonie mobile. Dans cette optique, l'enseigne a conclu un partenariat avec les magasins Gitem dont un bon nombre pourrait accueillir ses boutiques, à la manière d'un shop in the shop.
Historiquement, l'enseigne spécialisée dans la téléphonie mobile The Phone House a surtout misé sur ses propres moyens pour développer son réseau de boutiques en France. L'ouverture de magasins franchisés, qu'elle rend possible depuis 2002, n'a été globalement utilisée que de manière opportuniste. Résultat : sur les 326 points de ventes The Phone House répartis sur le territoire, seuls 40 d'entre eux sont dirigés par des franchisés. Dans les cinq années à venir, la donne devrait cependant radicalement changer. Le distributeur a l'ambition de porter le nombre de ses franchises à 160 d'ici 5 ans. Elles devraient alors représenter près la moitié des boutiques The Phone House en France si l'on considère que l'enseigne continuera d'ouvrir des succursales à raisons de 5 par an en moyenne. « The Phone House est à un stade de son développement où elle est présente dans les principales agglomérations et les centres commerciaux de premier plan. Il y a un an, nous sommes arrivés à la conclusion que cela n'avait plus vraiment de sens d'ouvrir des succursales dans des villes et des centres commerciaux de taille secondaire », explique Cédric Hélias, le directeur CRM et franchise de The Phone House France. Le fait de privilégier la franchise dans les années à venir offre deux avantages au distributeur. D'une part, il lui permet de travailler avec des entrepreneurs bien implantés dans le tissus local et donc capables de mettre en place une relation de proximité avec les clients. Cette approche n'est pas aussi nécessaire dans les succursales du distributeur où les volumes de vente sont plus conséquents et rendent la nature des relations avec les clients moins personnalisée. En outre, analyse Cédric Hélias, « quand un franchisé est aux commandes d'un magasin, il exploite sa propre affaire, ne compte pas ses heures, et travaille le samedi. Au vue des plus faible volumes de ventes qui sont réalisés par des magasins implantés dans des villes intermédiaires, une franchise s'avère plus rentable qu'un point de vente tenu par des salariés de The Phone House . » 15 contrats de franchise déjà signés en 2009 Pour un candidat à l'ouverture d'une franchise The Phone House, l'investissement moyen à consentir est de 150 à 200 K€, dont 50 K€ d'apport. La surface du point de vente doit être au minimum de 40 mètres carrés. Enfin, un magasin doit réaliser entre 1500 et 2500 ouvertures de lignes par an au minimum. En 2009, année du début de l'accélération des ouvertures de franchises chez The Phone House, 15 entrepreneurs ont signé avec l'enseigne. Parmi eux figure un franchisé atypique, le dirigeant du magasin Gitem d'Yvetot (76). Ce dernier a installé un point de vente The Phone House au sein même de son magasin multispécialiste à la manière d'un shop in the shop. « Cette opération est un test organisé avec la tête de réseau du groupement Gitem. Aujourd'hui, nous sommes entrés dans des discussions pour aller plus loin », indique cédric Hélias. Avec ses 350 magasins (hors des boutiques du sud de la France), Gitem pourrait donc devenir un partenaire de premier plan pour The Phone House, notamment pour l'aider à renforcer sa présence en Bretagne où le distributeur en téléphonie mobile ne s'estime pas assez représenté. La décision finale d'héberger une boutique The Phone House restera toutefois du ressort du dirigeant de chaque magasin Gitem.
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