VMWare joue sur la puissance

Chacun veut une part du gâteau de la virtualisation. Pour l'instant, c'est bien VMware qui donne le 'la' technologique. A VMworld, on assiste, en quelques jours, à la naissance d'un impressionnant écosystème centré sur la virtualisation. Tout le monde y va de son annonce, de préférence à vocation hégémonique et, surtout, futuriste. En plein Las Vegas, à l'hôtel Venetian, les 14 000 personnes inscrites à cette conférence, nagent en plein vaporware virtuel. Il faudra attendre jusqu'à un an pour rappeler à tous les acteurs leurs promesses de ce mois de septembre. D'ici là, quelques faits saillants à noter pour s'imprégner de l'atmosphère. Des machines virtuelles VMware encore plus puissantes WMware promet, qu'en 2009, ses machines virtuelles (VM) pourront exploiter chacune quatre CPU et 64 Go de mémoire (contre 2 CPU et 4 Mo de mémoire aujourd'hui). Elles pourront aussi atteindre un débit d'entrées/sorties de 9 Gbit/s contre seulement 300 Kbit/s aujourd'hui. VMware fait miroiter un pool de 4 096 coeurs Lors de sa sortie, le Virtual Datacenter Operating System (VDC-OS) pourra agréger les ressources de 4 096 coeurs de processeurs. Si l'on prend des machines équipées de quatre processeurs Xeon 7400 animés par six coeurs chacun, cela fait tout de même 170 serveurs surpuissants... Les jeux d'API vStorage promettent une administration transparente Avec les interfaces de programmation (API) vStorage, VMware propose de centraliser l'administration de toutes les ressources de stockage au lieu d'avoir à utiliser les consoles du fournisseur concerné. Une excellente façon aussi de planifier la gestion des capacités de stockage (thin provisionning). On se doute qu'EMC, maison mère de VMware, va s'empresser d'adopter ces API. En revanche, il sera intéressant de voir commun IBM et HP vont décider de les prendre en compte dans, respectivement, Tivoli et OpenView. La console d'administration VirtualCenter portée sur iPhone La console d'administration VirtualCenter sur l'iPhone, il s'agit bien sûr d'une image, pour l'instant. Stephen Herrod, CTO de VMware, l'a utilisée pour montrer qu'il prévoyait de porter ses outils d'administration sur tout type de plateforme. Jusque-là cantonné à Windows, le client VirtualCenter va être porté sur Linux, MacOS et sur... iPhone. C'est du moins ce que laissait comprendre la diapositive qu'il a affichée. Microsoft joue les troubles-fêtes Faute de disposer -encore- d'autre arme que son hyperviseur Hyper-V et de promettre l'arrivée enfin imminente de System Center Virtual Machine Manager (SCVMM), son outil d'administration, Microsoft fait de propagande. Son site WMware Cost way too much vaut le clic circonspect. Paul Maritz, l'ex-Microsoft devenu l'homme fort de VMware, a parlé avec condescendance de "guérilla". Pour lui, le modèle que propose VMware à ses clients est celui de Google. Ils doivent pouvoir disposer d'une infrastructure redondante et répartie similaire à celle du moteur de recherche.

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