GE Capital accompagne les éditeurs sur le marché du SaaS

Crédit photo : D.R

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La société de financement propose aux éditeurs de percevoir d'emblée les revenus liés à la fourniture de leurs logiciels en SaaS plutôt qu'au compte-gouttes des mensualités des clients. L'objectif est de leur permettre d'évoluer sur le marché du cloud sans impact sur leur trésorerie.

Etre sur le marché du SaaS est une réalité ou un objectif pour de nombreux éditeurs. Mais donner accès à un logiciel en contrepartie d'un loyer dégrade la trésorerie de ces fournisseurs habitués à la vente de licences payables en une fois. Cette problématique crée une manne pour les sociétés de crédits. GE Capital veut en profiter en lançant le contrat de financement FaaS (Finance as a Service). Il permet à un éditeur de percevoir l'ensemble des revenus liés à l'utilisation d'un logiciel en SaaS dès l'activation du service plutôt qu'à l'issue du paiement de 12, 24 ou 36 mensualités par le client.

En pratique, FaaS nécessite la signature d'un accord tripartie entre l'éditeur, GE Capital et le client qui acquittera ses mensualités au second. L'éditeur doit en effet rester dans la course puisqu'il est celui qui fournira le service au client pendant toute la durée prévue. A priori, le coût du crédit est supporté par l'éditeur, mais ce dernier peut l'amortir en l'incluant s'il le souhaite dans le prix de ses services. « Cette solution a déjà été mise en oeuvre avec certains grands fournisseurs de logiciels qui sont nos partenaires. Alors qu'elle n'a été lancée qu'il y a quelques mois, elle a déjà permis de financer plusieurs millions d'euros de contrats », se félicite Ralph Crocket, Directeur de marché chez GE Capital.

Un éditeur qui fera appel à GE Capital devra montrer patte blanche

La société de financement ne limite pas la cible de sa nouvelle offre aux grands éditeurs. Elle entend également proposer ses services aux éditeurs indépendants. Pas question en revanche, de proposer des contrats au coup par coup. GE Capital souhaite que sa collaboration avec ces fournisseurs s'inscrive dans une logique d'accords cadres. Pour établir ce type de collaboration, les éditeurs devront notamment avoir au moins trois ans d'existence et justifier d'un portefeuille clients étoffé. Le logiciel à financer devra en outre représenter un élément stratégique pour l'entreprise utilisatrice (ERP, gestion, comptabilité...).

Il est étonnant qu'un acteur de la taille de GE Capital ait attendu longtemps avant de lancer ce type offre. Certains de ses concurrents proposent déjà de financer des contrats SaaS depuis plusieurs mois ou même quelques années. A titre d'exemple, Leasecom a lancé une solution de financement de contrat SaaS à la fin 2011. GE Capital explique ce décalage par la complexité des contraintes juridiques et du montage financier liés à ce type d'offres. Les problématiques de concessions sur les droits d'usage et le fait d'avoir trois voire même quatre parties au contrat demandent du temps pour être solutionnées. « Certaines sociétés font des annonces mais nous ne les voyons pas sur le terrain », conclut Ralph Crocket.

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