Le fondateur d'O2i se bat contre l'absorption de la société par Prologue

Les pertes enregistrées par l'entreprise, le dirigeant les met sur le compte des investissements réalisés pour s'imposer comme le numéro deux de la formation informatique en France et sur celui de la restructuration de sa branche ingénierie. Cette dernière englobe une activité distribution quia été désengagée du marché grand public où les marges ont fondue. Durant les quatre dernières années, O2i a également travaillé au développement d'une activité logicielle qui a abouti au lancement officiel de son premier produit ces derniers jours. Baptisée ai.flow, l'application est dédiée à la gestion de projets pour les métiers du marketing, de la communication et de la création graphique.

Prologue se refuse à rentrer dans la bataille de la communication

Contactés par Distributique, Prologue n'a pas souhaité réagir aux propos de Jean-Thomas Olano, l'entreprise s'étant engagée à la discrétion auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). « Prologue ne cherche pas la polémique et n'inscrit pas sa volonté de rapprochement avec O2i dans une manoeuvre hostile, indique une source proche du dossier. Jean-Thomas Olano argue qu'il n'existe pas de synergie entre les deux entreprises mais il n'en existe pas non plus entre les différentes branches d'O2i. En outre, si l'on s'intéresse de plus près à l'activité de Prologue, on peut constater que sa filiale espagnole a déjà lancé une activité autour de la formation et que le groupe souhaite développer d'avantage ce type de services. Ce projet ferait tout à fait sens dans le cadre d'un rapprochement avec O2i. Les principaux actionnaires d'O2i l'ont bien compris puisque ce sont eux qui ont sollicité Prologue » A l'inverse de Prologue, d'autres acteurs en faveur de l'OPE ne sont pas tenus à la réserve. C'est le cas d'Eric Rouvroy, détenteur de 9% du capital d'O2i et favorable à l'OPE, qui a déclaré à nos homologues de Boursier.com : « les actionnaires lassés d'O2i sont a priori nombreux. Certains, notamment anciens, ont déjà perdu presque les 2/3 de leur capital. Ils peuvent décider d'apporter leurs titres à une éventuelle OPE s'ils estiment que leurs chances de revaloriser leur investissement sont plus élevées à travers des titres Prologue plutôt qu'O2I. » Reste maintenant à savoir si un nombre assez importants d'actionnaires d'O2i imitera sa démarche pour permettre le lancement effectif de l'OPE de Prologue.

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