SFR lève le voile sur ses futurs réseaux mobiles

Une évolution naturelle vers LTE qui disqualifie le Wimax Cette compatibilité naturelle des réseaux 3G de SFR avec HSPA+ puis LTE disqualifie une évolution vers le Wimax. « Compte tenu de l'évolutivité sur les réseaux 3G, le Wimax est inutile car nous ne sommes pas un nouvel entrant. Il est donc inutile d'investir lourdement dans une infrastructure Wimax, explique Michel Fouques. Il souligne : « De plus les matériels Wimax ont eu un an de retard, et l'intéropérabilité entre les fournisseurs a été médiocre. Enfin, en France, le Wimax fonctionne dans la bande des 3,5 Ghz, il va y avoir du délai avant que l'on ne dispose de puces Intel à 3,5 Ghz pour PC. La fenêtre de tir du Wimax est désormais fortement réduite. ». SFR via le consortium SHD (la Société du Haut Débit) a déployé 80 stations de base Wimax, en région Parisienne et en région PACA. L'investissement n'est pas prêt de lui rapporter. Récupérer les antennes et mutualiser Avec sa 3G, SFR couvre 70% de la population, mais comment va-t-il dépasser cette limite actuelle ? Pourt l'opérateur, l'idée est de récupérer les fréquences situées dans la bande des 900 MHz, car elles permettent de couvrir de plus vastes étendues. Le cadre réglementaire qui en décide devrait être fixé à la mi-2008. A moins qu'une quatrième licence ne soit attribuée, auquel cas l'opérateur devra rendre des fréquences. Dans le cas contraire, à partir de 2009, l'opérateur pourrait atteindre une couverture de 90 à 95% de la population en déployant l'UMTS 900. Pour cela, il pourra réutiliser ses antennes existantes, et mutualiser les infrastructures avec d'autres opérateurs. IMS n'a jamais été autant d'actualité Qu'en est-il de l'architecture IMS (IP Multimedia Subsystem) dont tout le salon du GSM de Barcelone bruissait il y a un an ? « IMS n'a a jamais été autant d'actualité. IMS est capital pour l'ensemble des services de convergence que nous allons lancer, insiste Michel Fouques, IMS permet de délivrer des services indépendamment de la couche réseau qu'il s'agisse d'une ligne ADSL, d'un lien Wifi ou d'une connexion sur un téléphone 3G. Jusqu'alors il y a eu beaucoup d'essais d'IMS. Les vrais réseaux IMS démarrent maintenant ». SFR a réalisé un « proof of concept » avec Nokia il y a quelques mois, et a lancé un appel d'offres qui devrait être arbitré sous un mois, pour quelques dizaines de millions d'euros. « Nous aurons déployé un réseau IMS commercial avant la fin de l'année, souligne le directeur du réseau. L'architecture exploitera un serveur de présence et le protocole SIP. Enfin, quid de la TV sur mobile à la norme DVB-H ? L'opérateur semble traîner les pieds. « Le cadre réglementaire français est complexe, évoque Franck Esser, directeur de SFR, qui se consacre aujourd'hui à la tâche de fusion avec Neuf Cegetel. L'opérateur semble satisfait de son offre de vidéo sur IP, même si techniquement celle-ci s'avère gourmande en bande passante (200 Kbit/s par flux vidéo), et donc une technologie peu efficace. La vidéo sur IP est complémentaire du DVB-H, conclut-on chez SFR. Affaire à suivre.

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