Des leçons amères
Des marchés publics faisant référence à des produits précis ou à des marques sont très fréquents en informatique. Le cas le plus fréquent est celui de la suite bureautique Microsoft Office alors même qu'elle est très simple à remplacer par un produit concurrent, Corel Office, Symphony, OpenOffice ou LibreOffice par exemples. Le cas se présente également, comme ici, pour des logiciels plus au coeur des métiers ou d'infrastructure.
Jean-Paul Smets, PDG de Nexedi, admet volontiers : « il y a bien sûr un risque à intenter un procès à un client potentiel. » Ce risque limite singulièrement les procès malgré les très nombreuses infractions au Code des Marchés Publics que l'on constate à la lecture du Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.
Mais cette condamnation n'arrêtera pas toutes les mauvaises pratiques. « Il arrive ainsi que l'installation et l'exploitation-maintenance soient distingués dans deux marchés, qu'un éditeur de logiciel propriétaire casse les prix sur le premier marché et soit le seul fournisseur possible sur le second » dénonce Jean-Paul Smets. De telles mauvaises pratiques peuvent ainsi aboutir à des coûts supérieurs pour les acteurs publics.
Or la bonne gestion des deniers publics, surtout en période d'austérité, exige de combattre ces mauvaises pratiques
l'intégrateur Nexedi obtient l'annulation d'un marché public qui favorisait deux éditeurs
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