40 000 embauches d'informaticiens prévues pour 2006

Les embauches d'informaticiens devraient progresser de 43% cette année comparée en 2005 selon l'Apec. Les recrutements se feront essentiellement en Ile de France, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d'Azur

L'année 2006 s'avère plus que prometteuse pour l'emploi des informaticiens. Les entreprises envisagent de recruter 40 000 cadres dans ce métier cette année, selon l'Apec, soit autant qu'en l'an 2000 estime l'agence. Ces prévisions représentent une croissance de 43% des recrutements par rapport à 2005 (28 000 recrutements recensés en 2005) Elles font de l'informatique le domaine de compétences le plus convoité après la fonction commerciale. Elles confirment par ailleurs la reprise du marché et montrent un regain de confiance des entreprises. L'enquête emploi réalisée par l'Apec fin 2005 auprès d'entreprises de tout secteur souligne aussi que leurs recrutements se feront essentiellement en Ile de France, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d'Azur, les régions qui représentent traditionnellement 75% de l'effectif cadre en France. Elle confirme en outre le regain d'intérêt qui se manifeste pour les jeunes diplômés depuis 2005. Seules 58% des offres se traduisent par des recrutements. La tendance s'avère donc favorable. Toutefois les chiffres ne traduisent pas les créations nettes d'emploi du secteur qui tiennent compte des promotions et des départs (non communiqués). Ils ne reflètent pas par conséquent sa réelle dynamique. L'Apec confirme par ailleurs que des poches de chômage persistent (taux de chômage estimé entre 4 de 5% des 300 000 cadres informaticiens) alors qu'il y a parallèlement des difficultés pour trouver certains profils d'informaticiens (par exemple des consultants Sap). Dans les recherches d'emploi, il convient par ailleurs de prendre les offres avec précaution. Toutes ne sont pas synonyme d'embauche. En 2005, l'Apec a ainsi recensé 48 000 offres d'emploi mais seulement 28 000 recrutements de cadres dans l'informatique, soit un taux de transformation de seulement 58%. Elle explique ce différentiel par deux phénomènes. D'abord par les plans de recrutement prévisionnels lancés simultanément par plusieurs SSII dans la perspective d'une réponse favorable à un même appel d'offre. A l'arrivée, il n'y a qu'une seule élue pour la réalisation du projet correspondant et un seul recruteur au lieu des cinq ou six qui ont publié des offres d'emploi. Ensuite par les entreprises qui publient des petites annonces pour se constituer des «Cvthèques» alors qu'elles n'ont pas de besoins immédiats. Rappelons l'analyse du Munci (mouvement pour une union nationale des consultants informaticiens) dans ce domaine. Il estime que «l'on peut compter en moyenne une création d'emploi nette pour 4 à 5 recrutements bruts et 8 a 10 offres d'emploi dans notre secteur».

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