Le grossiste propose à ses revendeurs de remettre à niveau les matériels de leurs clients pour prolonger leur durée de vie. Dans le domaine de la logistique, il s'engage à rembourser les retards de livraisons dont seraient victimes ses clients.
La prise en compte croissante des problématiques environnementales poussera-t-elle les entreprises à vouloir prolonger la durée vie de leur matériel informatique ? C'est en tous cas une éventualité à laquelle le grossiste ETC se prépare. Il a lancé le premier novembre un service, principalement dédié aux PC et aux serveurs, qui permet aux revendeurs de lui confier la remise à niveau des machines de leurs clients sur le plan des logiciels, des composants, des périphériques internes... Pour contribuer d'avantage à la protection de l'environnement, ETC a également nommé une responsable « green line » qui doit fournir des conseils aux revendeurs sur les obligations que leur imposent les réglementations liées à l'environnement. « Un revendeur peut par exemple se demander s'il peut refuser à une entreprise de lui reprendre le matériel qu'il lui a vendu il y a trois ans. La réponse est oui s'il ne lui fournit pas dans la foulée du matériel de remplacement », explique René Luc Cailleau, le directeur général d'ETC. Agir rapidement sur les carences des transporteurs Le renforcement de sa fibre verte n'en détourne pas pour autant le grossiste d'un des fondamentaux de son métier : la logistique. Dans ce domaine, ETC a pris la décision de rembourser les revendeurs lorsque ces derniers sont victimes d'un retard de livraison. Pour la région parisienne et Paris, cela signifie qu'ETC se doit de livrer avant 13h00 toute commande passée la veille avant 18h00. En province, le revendeur doit pouvoir disposer de ses produits avant 19h00 pour un ordre enregistré la veille avant 17h30 par le grossiste. Certains prestations comme la livraison de plus de 200 Kg de marchandises à Paris et de plus de 300 kg en Province sont toutefois exclues des engagements de remboursement du grossiste. Sur la base de ces horaires, le taux d'échec du grossiste se situe aujourd'hui à 1%. «Il s'agit d'une moyenne nationale. Cela signifie que sur certaines régions le taux est supérieur, par exemple en Rhône-Alpes depuis que notre transporteur TAT a changé de sous-traitant », précise René Luc-Cailleau. Problème, jusqu'ici les retards ne sont en général portés à la connaissance du grossiste qu'après s'être accumulés. Grâce à son nouveau système de remboursement, ETC entend inciter ses clients à être plus réactifs pour lui signaler des disfonctionnements. Ce qui lui permettra à son tour de prendre des mesures correctives auprès de ses prestataires logistiques.
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