En ce début août, la pression est forte sur les dirigeants européens d'Ingram Micro, le plus important grossiste mondial par la taille. En annonçant les résultats trimestriels et semestriels du groupe, le CEO mondial, Greg Spierkel leur a clairement fixé pour objectif de renverser la tendance.
Le chiffre d'affaires (CA) mondial d'Ingram Micro fléchit de 25% au 2ème trimestre. Par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, Ingram Micro affiche une baisse de 25% de son (CA) mondial à 6,58 milliards de dollars. 7% sont dus aux effets de change, le reste à la situation économique. L'Europe est la région la plus touchée. EMEA baisse en effet de 32% avec 2,01 milliards de dollars de CA, cette zone représente 31% du CA mondial. L'Amérique du nord, la région la plus importante représente 41% du CA mondial avec 2,74 milliards de dollars réalisés ce deuxième trimestre, elle baisse de 22%. L'Asie Pacifique, 21% du total et 1,5 milliards de dollars, fléchit de 21%, l'Amérique latine de 27%, mais cette région ne forme que 5% du CA avec 0,3 milliards de dollars. Sur les six premiers mois de l'année, Ingram Micro baisse de 23% avec 13,3 milliards de dollars de CA. Là encore, l'Europe est particulièrement à la traine avec 29% de baisse et 4,3 milliards de dollars de CA. L'Amérique du nord baisse de 19% à 5,5 milliards de dollars, l'Asie-Pacifique de 22% à 2,89 milliards de dollars, l'Amérique latine de 26% à 0,64 milliards de dollars. Ces chiffres bruts témoignent de l'impact très fort de la crise économique sur les grossistes. Introduit en bourse et donc obligé de publier ses résultats chaque trimestre, Ingram reflète particulièrement cette situation. Le grossiste compense toutefois les mauvais chiffres en termes de chiffres d'affaires par de meilleures données en termes de rentabilité. Pas de rebond économique favorable attendu
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