La nouvelle enseigne se refuse au négoce de téléphones portable pour se consacrer au SAV de ces appareils. Elle compte sur les revendeurs en téléphonie pour lui envoyer leur clientèle en échange d'une rétribution.
A en croire Martine Bocquillon, vendre des téléphones mobiles et assurer leur SAV dans un même magasin n'est pas un bon cumul. «Pour inspirer confiance à un client qui vient acheter un portable, il y a mieux à faire que le mettre en présence d'un client dont le téléphone est en panne», explique-t-elle. En outre, les vendeurs sont peu enclins à passer quinze minutes à gérer un problème de SAV puisqu'ils ne sont commissionnés que sur la vente de matériel ou de forfaits.» Pour se démarquer de ce modèle alliant SAV et négoce, cette ancienne dirigeante et créatrice du réseau de magasins en téléphonie mobile Videlec a fondé Point Service Mobiles dont elle est la directrice générale. Le concept : être dédié à 100% à la réparation de téléphones mobiles et aux services associés (sauvegarde de données, transfert de fichier, prêt de mobile...), qu'il s'agisse de matériel sous garantie ou non. L'enseigne dispose notamment des agréments en SAV de Nokia, Sony Ericsson et Motorola dont elle peut réparer les mobiles sur place. Pour l'heure, elle ne dispose que d'un point de vente pilote à Paris dans le 12ème arrondissement. D'ici l'été prochain, elle devrait ouvrir une boutique à Amiens et à Marseille ainsi qu'un corner (stand dans un magasins tiers existant) à Metz. D'ici trois ans, l'enseigne entend disposer de 30 points de présence en France. Ce déploiement sera-t-il de nature à concurrencer les revendeurs en téléphonie mobile ? Au contraire explique Martine Bocquillon, «Ils sont pour nous des apporteurs d'affaires intéressés par le fait de nous envoyer leurs clients en cas de panne. En contrepartie, nous leur donnons des bons d'achat de nos prestations qu'ils peuvent donner à leurs clients au titre d'un geste commercial où tout simplement leur revendre».
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