Vos réactions à : Alerte sur les encours !

Certains des lecteurs de Distributique.com ont souhaité réagir à l'article "Alerte sur les encours !" publié le 24 février sur Distributique.com. Nous livrons ici leurs messages. Nous continuerons à publier ceux qui nous seront transmis.

Continuez à nous faire parvenir vos réactions à l'article "Alerte sur les encours !" en écrivant à l'adresse redac_webdistri@it-news-info.com.

Nous sommes une petite SSII, nos résultats 2007 s'élevaient à 32% du CA. Bien que notre haut de bilan soit encore négatif, nos capitaux permanents sont largement positifs grâce à mon compte courant d'associé qui nous a permis de soutenir un important plan de R&D durant de nombreuses années. Nous attendons un résultat d'exploitation d'environ 22% en 2008. Notre activité est le service à 95%. Nous n'avons jamais eu d'impayé de nos clients depuis 20 ans et n'avons jamais eu de défaut de règlement. Fin février 2009, en facturation, nous couvrons à 80% le poids mort de l'année. Malgré cela, nous avons été surpris d'apprendre par notre grossiste le 25 février que notre encours avait été supprimé par la SFAC sans explication et cela pour une facture d'un montant de 1240 euros HT. J'ai réglé cette commande immédiatement et j'ai appelé la SFAC. J'ai eu pour toute réponse que la SFAC annulait les encours si en février elle n'avait pas le bilan d'une société. J'ai fait remarqué que je n'avais jamais eu un bilan avant fin mars depuis vingt ans et qu'il serait utile de vérifier la solidité d'une entreprise auprès des banques ou des fournisseurs avant de supprimer un encours. Il semblerai que rien n'avait été fait dans ce sens et que la lecture d'un bilan ne leur permette pas de faire la différence entre capitaux propres et permanents.. Bien que cet incident ne nous impacte pas, il n'en reste pas moins que de telles pratiques peuvent mettre en difficulté des PME IT dont le négoce est la principale activité. Comment de telles décisions peuvent-elles être prises sans même prendre contact avec les intéressés ou avec leurs banques ? Ce revendeur a souhaité rester anonyme


Nous vous contactons à nouveau et merci d'avoir publier notre réaction. Depuis ce matin nous ne pouvons plus travailler, notre trésorerie ne nous permet pas d'avancer les frais de nos commandes et d'honorer nos charges, sans parler du salaire ! Les grossistes ETC et Actebis sont incapables d'argumenter ou d'affronter la situation, le téléphone sonne dans le vide. Pourtant, notre entreprise est en pleine ascension, des clients en abondance, des devis, des commandes, des factures toujours réglées à échéance. La situation est tellement grave, comment supporter d'avoir son outil de travail saboté sans aucune raison. Puisqu'il est évident que la SFAC et les assurances Crédit sont impliquées à part entière dans ce carnage, pourquoi ne pas réagir et alerter l'opinion publique, sachant que les mesures gouvernementales n'ont pas été respectées. Nous pensons à tous les revendeurs qui se battent chaque jour pour faire vivre un tissu économique et social d'une ville, d'une région. Se taire c'est accepter de subir une incroyable injustice. Même si dans un mois la situation est rétablie, combien d'entre nous vont voir leur entreprise chavirer ou s'affaiblir, car un client de perdu c'est 10 fois plus en réalité. Nous pensons faire appel à un fond de garantie mais combien de temps allons-nous tenir ? Jean-Luc, Electronic Service (Revendeur/38)
Au regard de ce qui se passe en ce moment avec la SFAC, j'avais demandé à rencontré un de leur compétiteur, la COFACE, pour voir quelle(s) alternative(s) nous pourrions avoir. Chose faite ce jour ! La réponse est effarante : la COFACE ne fait pas d'offre concurrente à la SFAC en ce moment !!!! Pardon, ils peuvent mais aux conditions suivantes : Leur transmettre une lettre de résiliation de votre contrat SFAC, une confirmation de cette résiliation par la SFAC et un état détaillé de le sinistralité de votre "portefeuille client" !! Et en précisant bien qu'ils seront très certainement plus cher ... voire beaucoup plus cher tout en n'offrant pas plus de garantis, évidemment ! Ah, d'après notre interlocuteur, si on avait fait cette démarche en 2008, nous aurions eu très certainement plus de chances de voir surgir une offre concurrentielle mais bon, depuis ce début d'année, les consignes ont changé !!! Par contre, aucun problème pour nous vendre du renseignement, non garanti évidemment. C'est carrément scandaleux ! Devant notre réaction, le Chargé de Développement Commercial de la COFACE était sincèrement ennuyé mais n'avait pas d'alternatives à proposer. On a eu beau essayer de lui faire comprendre que c'était du domaine de l'entente : rien à faire ! Il respecte les consignes de la Direction de la COFACE ! Messieurs les Grossistes, Messieurs les Revendeurs, Messieurs les acteurs du marché IT, soyez rassurés : nos "chers" assureurs crédits s'auto protègent ... à nos dépens et aux dépens de notre économie ! Espérons que le marché va réagir et que, la nature ayant horreur du vide, des alternatives sérieuses et concurrentielles vont émerger afin de contrer ces sociétés qui ne font plus d'assurance et encore moins de crédit Robin Verrière, Ecus (Grossiste)

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