André Vidal, président de la Fédération de l'équipement du bureau, redresse la barre.
«J'ai sans doute été un peu trop ambitieux, de plus dans un calendrier trop serré », attaque André Vidal, président de la Fédération de l'équipement du bureau (FEB). «Et je n'ai pas assez pris en compte la dimension politique du poste de président, sans doute parce que nous venions de fusionner trois structures différentes » C'est dit. Le patron de la fédération née en novembre 2005 du rapprochement de la Fnebim, du Sebi et de la FFP n'est pas homme à fuir ses responsabilités. Et il tire toutes les conséquences de choix qui n'ont pas abouti aux objectifs escomptés. «J'ai songé à démissionner en juin dernier, quand nous avons dû annuler la première convention annuelle de la FEB, à Deauville, faute de participants, confie-t-il. Mais je n'ai pas voulu abandonner une structure toute neuve, avec des fondations aussi fragiles.» Principale mesure issue des leçons de cette période : une refonte complète de l'organisation et des responsabilités au sein de la FEB. Ainsi, le conseil d'administration glisse de vingt-cinq délégués à moins de vingt. L'équipe des permanents accueille de nouvelles têtes, aux responsabilités mieux définies. Aline Janvier est en charge des dossiers juridiques et sociaux, Francine Mirailler de la formation, tandis que Élise Dekétèlè occupe le poste d'assistante. « Nous avons choisi de resserrer cette équipe pour être plus efficace, de surcroît sur un plus petit nombre de dossiers, indique André Vidal. Nous voulons nous attaquer à des dossiers moins ambitieux que nous pouvons résoudre rapidement. En additionnant ces réussites, nous parviendrons à créer une vraie dynamique qui nous permettra ensuite d'aborder des enjeux plus difficiles. » De fait, l'organisation patronale travaillera en mode projets, autour de thématiques recouvrant les divers métiers de ses adhérents : le social, la sécurité, la communication, etc. L'un de ses principaux dossiers porte sur la convention collective. « La plupart des chefs d'entreprise de la bureautique et de l'informatique ignorent que nous sommes en charge des relations avec leurs collaborateurs, note le président. Dans ce dossier, on se bat pied à pied face aux syndicats, au rythme d'une à deux réunions par mois.» Dernier volet de l'action de la fédération : la promotion de son action. Ainsi la FEB participera-t-elle à IT Partners, début février à Disyneyland Paris, ainsi qu'à d'autres salons professionnels comme Proseg (services généraux) et Ufipa (papeterie). Enfin, outre l'organisation d'un tour de France, la FEB entend tenir sa convention annuelle en octobre 2007, fort des enseignements d'une année 2006 tumultueuse.
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