Alors qu'il vient d'annoncer qu'il s'emparait de la branche enregistrement de TDK, Imation se veut rassurant : aucun changement n'est à prévoir dans l'immédiat.
Certes, bien que le rachat ne sera pas finalisé avant le troisième trimestre, les équipes européennes ont commencé un cycle de réunions pour mettre en place le futur plan d'intégration. Mais quelle que soient leurs résultats, ces cogitations ne devraient pas remettre en question les options prises par Imation pour l'exercice en cours. En effet, le constructeur, qui avait déjà fait l'acquisition de son concurrent Memorex en janvier 2006, vient juste de stabiliser sa nouvelle organisation suite à ce précédent achat. Ainsi, suite au départ de son DG Alvaro Valdez en septembre dernier, la filiale française est désormais dirigée depuis le siège d'Amsterdam par Pascal De Boer, nommé DG pour la France, le Bénélux et le Middle East. En France, c'est Laurent Krzeminski, nommé directeur commercial, qui est à la manoeuvre. Il a sous sa responsabilité cinq responsables de comptes clés, désormais organisés par canaux de distribution et non plus par zones géographiques. Une personne s'occupe des bureauticiens/papetiers, un autre des revendeurs informatiques. Deux ressource se consacrent aux VARs et la cinquième aux grossistes. Un focus particulier sera exercé sur ces deux derniers canaux. Ainsi, le rôle des grossistes devrait progressivement se renforcer, Imation souhaitant leur transférer une partie des approvisionnements qu'il gérait jusqu'à présent en direct. Mais Imation indique qu'il maintiendra en parallèle une relation commerciale directe avec les partenaires concernés. Quant aux VARs, ils bénéficieront de support à la vente et de formations notamment pour pousser ses produits midmarket (LTO, DLT et SDLT), sur lesquels il a de gros objectifs.
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