Micromania absorbe Dock Games

Fort de cette acquisition, Micomania pilote désormais un réseau de 309 points de vente, soit le double de son concurrent Scoregames. Elle lui permet, selon ses dires, de disposer d'une part de marché de 27% en France.

Le numéro un français de la distribution de jeux vidéo et de consoles de jeux Micromania annonce le rachat de son homologue Dock Games. Ce dernier compte un réseau de 49 magasins, dont 17 en propre et 32 sous contrat de franchise magasins. Micromania indique que ces derniers continueront leur activité sous l'enseigne Dock Games, tandis que les premiers passeront sous enseigne Micromania dans le courant du premier semestre. Répartis sur tout le territoire, l'ensemble de ces magasins aurait réalisé un CA cumulé de 35 M€ en 2005 à comparer aux 300 M€ de facturations de Micromania sur la même période. Pour Micromania, cette opération présente plusieurs avantages. Elle permet à ce distributeur jusqu'ici implanté à 97% dans les centres commerciaux de se déployer dans les centre ville, zones d'implantation privilégiées des Dock Games. Surtout, elle constitue une opportunité d'accélérer son développement : Micromania gagne environ 18 à 24 mois dans son programme d'ouverture de nouveaux magasins en passant d'un seul coup de à 309 points de vente (les deux réseaux n'ayant à déplorer qu'un seul doublon). Avec cette opération, Micromania, qui totalise désormais près du double du double de magasins de son concurrent immédiat Scoregames, estime franchir le seuil des 27% de part de marché. Enfin, si le montant de la transaction n'a pas été révélé, on peut imaginer que Micromania a fait une bonne affaire : bien que saine, Inter Deal SA, la société qui exploitait les magasins à l'enseigne Dock Games et qui concédait la marque aux franchisés, n'était que faiblement rentable (environ 50 000 € de résultat net en 2005 pour 21 M€ de CA selon le registre du commerce), ce qui a dû permettre à l'acheteur de négocier le prix à son avantage. Une hypothèse qu'atteste indirectement Pierre Cuilleret, président du groupe, qui, dans une déclaration aux Echos parle d'une « acquisition entièrement autofinancée ».

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