L'éditeur de logiciels de sécurité finalise la mise en place de Norton Reward, un programme destiné à dynamiser les ventes de ses petits partenaires sur ses produits grand public.
Incrédulité. Trois mois après la sortie de Norton 360, sa suite de sécurité grand public de dernière génération, Symantec estime avoir encore du pain sur la planche pour convaincre ses partenaires de l'excellence de cette dernière. Dans cette perspective, l'éditeur annonce la mise en place prochaine d'un programme spécifique pour ses petits revendeurs, baptisé Norton Reward, destiné à améliorer leur perception du produit et à dynamiser leurs ventes. Non que le produit ne se vend pas ou mal. Aux dires de Anne-Sophie Clémot, directrice marketing Europe du Sud de la division grand public de Symantec, les ventes sont conformes aux objectifs initiaux. Mais l'éditeur estime en effet que Norton 360 pâtit de l'image médiocre des versions précédentes de ses produits de sécurité, lesquelles souffraient notamment de problèmes de performance liés à la sur-occupation des ressources mémoire. Des problèmes aujourd'hui corrigés. Pour en persuader ses partenaires, Symantec a donc décidé d'appliquer les mêmes recettes qui font actuellement le succès de Norton 360 dans la grande distribution. Dans le cadre de Norton Reward, ils bénéficieront ainsi de formations en ligne et de produits gratuits afin de pouvoir vérifier par eux-mêmes les allégations de l'éditeur. Mieux : outre divers outils et supports marketing (documentation, PLV...), Symantec va mettre en place un programme de motivation. Chaque vente de l'un des produits de sa gamme leur rapportera des points cumulables qui leur permettront à terme de gagner des cadeaux (voyages, produits numériques, etc.) Ce programme pourrait fédérer jusqu'à 5000 inscriptions en l'espace de deux ans, estime Symantec qui table au passage sur une accélération de 15% de ses ventes sur le segment des petits revendeurs (segment qui pèse près de 40% de ses ventes totales grand public). Accessoirement, Norton Reward devrait contribuer à consolider une part de marché de que l'éditeur maintient bon an mal an autour de 50% en France (source GfK).
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