La Fnac marie l'IT et la mode avec fnacit

Il est loin le temps où les produits micro-informatiques et d'électronique grand public (EGP) devaient être fonctionnels avant tout. Depuis quelques années déjà, l'iMac G3 (1998) peut-être considéré comme l'initiateur de la tendance, leur design a pris de plus en plus d'importance au point d'être devenu aujourd'hui un critère d'achat important. Pariant sur cette évolution des comportements qui s'amplifie chez les consommateurs, la Fnac va développer dans ses magasins le concept fnacit. Il repose sur la mise en place d'espaces de 30 à 65 mètres carrés au sein desquels seront présentés des produits d'EGP très tendance, principalement des accessoires.

« Il s'agit d'allier les tendances technologiques et l'innovation à la mode », explique Nathalie Yserd, la directrice des produits techniques de la Fnac. La relation entre la mode et l'IT est à ce point au coeur du concept fnacit que les produits proposés seront intégralement remplacés trois à quatre fois par an comme les collections de prêt à porter. En outre, deux « modeuses » jouent un rôle de conseil pour le distributeur en validant les choix de produits atypiques dénichés par ses équipes dans le monde. Il s'agit de Cémande Burgevin-Blachman, responsable R&D de la marque Dorotennis, et de Nadège Winter, notamment créatrice de JEM qui se veut la première marque de bijoux éthiques.

Trois magasins pilotes dès le début juin

A partir de début juin, trois magasins accueilleront un espace fnacit : les fnac parisiennes de Montparnasse, des Ternes et de la Défense. Les produits seront également proposés sur fnac.com sur des pages spécifiques. L'objectif affiché du distributeur est d'étendre les fnacit à d'autres de ses magasins. Commercialement, l'opération devrait être d'autant plus intéressante pour la fnac que les accessoires font partie des produits les plus générateurs de marges. D'après le distributeur, ce n'est pourtant pas la recherche de bénéfices additionnels qui a présidé à la création de fnacit. « Nous aurions gagné plus de temps et d'argent en rajoutant deux mètres de linéaires consacrés aux cartouches d'encre dans nos magasins. Nous voulons plutôt jouer notre rôle de défricheur », conclut Nathalie Yserd.

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