Intel s’embarque officiellement dans Centrino...

Banias + Odem + Calexico = Centrino. Derrière cette étrange équation de noms de code se dissimule la dernière offre pour portables d'Intel, lancée en fanfare en ouverture du Cebit 2003 (*). Jusqu'à présent, le Californien annonçait un processeur et beaucoup plus discrètement le jeu de composants (set) associé. Avec Centrino, Intel livre d'un coup le processeur Pentium-M (Banias), le chipset 855 (Odem) et le composant pour les réseaux sans-fil 802.11b (autrement dit WiFi) Intel Pro/Wireless 2100 (Calexico). Le tout sous forme d'une offre groupée et optimisée à tous niveaux pour une utilisation nomade. La présence des trois éléments est requise pour pouvoir utiliser le nom Centrino. Le Pentium-M est disponible en trois versions : standard, cadencé de 1,3 à 1,6 GHz, basse tension (LV, pour low voltage), à 1,1 GHz, et ultra-basse tension (ULV) à 900 MHz. « Pour concevoir ce processeur, nous ne nous sommes pas basés sur le Pentium III-M ou le Pentium 4-M, assure Arnaud Lambert, d'Intel France. Nous sommes partis de l'idée que toute augmentation des performances ne devait pas grever la consommation électrique ». Le Pentium-M intègre 1 Mo de cache, ce qui permet de diminuer la fréquence du processeur tout en affichant des performances supérieures. Selon Intel, au banc d'essai MobileMark de Bapco, un Pentium-M à 1,6 GHz est 34 % plus performant qu'un Pentium III-M à 1,2 GHz et affiche surtout un gain de 10 % par rapport au Pentium 4-M à 2,4 GHz. Ce qui - soit dit en passant - réduit à néant le discours du fondeur sur le lien entre fréquence d'horloge et performances ! Un gain d'autonomie notable La maîtrise de la consommation d'énergie est clairement mise en avant par Intel. Elle passe par une amélioration de la technologie SpeedStep, qui réduit la fréquence d'horloge des processeurs lorsqu'ils fonctionnent sur batterie. Sur le Pentium-M, la cadence du processeur est ajustée en fonction des besoins en CPU. Sept paliers séparent la fréquence minimale (600 MHz sur tous les modèles) et la fréquence optimale. Le changement de palier se fait en 10 ns. Intel revendique ainsi une autonomie de plus de 5 h, contre 2 h 30 à 4 h sur les précédents Pentium pour portables. Le jeu de composants 855 bénéficie lui aussi d'optimisations : « il est capable de n'alimenter que les éléments actifs du portable, par exemple un seul port USB sur les trois présents », souligne Arnaud Lambert. Ce chipset est disponible sous deux formes : sans circuit graphique (855PM) et avec (855GM). Capable de gérer jusqu'à 2 Go de mémoire DDR SDRAM à 266 MHz, il prend également en charge les interfaces USB 2.0 et ATA-100. Reste la carte pour réseau sans fil 802.11b, l'Intel Pro/Wireless 2100. Malgré ses filtres pour obtenir un signal aussi pur que possible et réduire les interférences avec les autres signaux de la bande des 2,4 GHz (Bluetooth par exemple), l'élément reste le plus terne du trio Centrino en l'absence de support du prometteur 802.11g (54 Mbit/s). C'est pourtant sur la connectivité sans-fil qu'Intel a choisi d'assurer la propagande autour de Centrino. (*) du 12 mars au 19 mars à Hanovre (Allemagne)

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

2024, l'année de Windows 11

2024, l'année de Windows 11

Si le parc de PC dans les entreprises françaises fonctionne encore majoritairement sous Windows 10, Microsoft a toutefois fixé la fin de son support le 14 octobre 2025....

Publicité