Michel Malgras gagne en appel

(10/03/03)Michel Magras redevient le patron de Périmètre, désormais Péristyle, la société qu'il avait fondée et longtemps fait vivre avant de la céder à Challenger Technologies. Vendredi dernier, la Cour d'Appel de Paris a infirmé le jugement du TC d'Evry qui avait refusé son dossier et prononcé la liquidation judiciaire. "Mercredi, nous livrerons 400 machines, les premières". En début de semaine, Michel Malgras ne cachait pas sa joie : la cour d'Appel de Paris lui donnait gain de cause, l'autorisant à racheter les actifs de Périmètre, placé en dépôt de bilan l'été dernier. Le droit de jouissance du repreneur démarrant dès le prononcé du jugement, la nouvelle entreprise voyait immédiatement le jour, rebaptisée : Périmètre s'appellera désormais Péristyle. Une SAS (société anonyme simplifiée) au capital de 600 K€ a été constituée entre une holding familiale réunissant Michel Malgras et son épouse, et la Compagnie Financière de Participation capital risqueur filiale de la Société Bordelaise groupe CIC. Pas de changement en revanche du point de vue de l'effectif : hormis un comptable, les 46 salariés ont réintégré leurs postes de travail. Un heureux dénouement donc à une saga riche en rebondissements. Rappelons qu'en janvier un jugement du tribunal de commerce d'Evry jugeait irrecevable le dossier déposé par Michel Malgras et déclarait la liquidation judiciaire. Mais pour le fondateur de l'assembleur bordelais, cet avatar appartient au passé et il a repris le chemin de l'usine. Le premier exercice de Péristyle sera clôturé en juin 2004. D'ici là, Michel Malgras souhaite avoir livré 28 000 machines et réalisé un CA d'environ 20 M€. Le dirigeant annonce vouloir poursuivre la politique de répartition des recettes sur différents segments de clientèle, une stratégie qui dit-il "m'avait amené en 1998 à vendre une société saine réalisant 300 M€ de chiffres d'affaires avec des fonds propres d'une valeur supérieure à 10 % de ce résultat". Péristyle partagera donc ses activités entre les grande distribution (30 %), les revendeurs (40 %), la VPC (20 %) et l'industrie. "Ces rapports devraient évoluer" note Michel Malgras "car je voudrais faire croître le poids des ventes aux industriels [10 % de l'activité]". Ce type de clientèle présente en effet à ses yeux des avantages indéniables. "Ces contrats sont généralement conclus pour une durée d'un an avec un cadencement des livraisons. Du coup, nous ne subissons pas de baisse de régime lors des fluctuations d'activité inhérentes à des métiers comme le nôtre : en période de creux, nous fabriquons à l'avance les machines que nous savons devoir livrer à des industriels. D'autant que les configurations définies lors de l'accord le sont définitivement". Dès lundi Michel Malgras était à pied d'oeuvre à l'usine de Galgon (33) "pour passer les commandes le plus rapidement possible" précise-t-il. Ce qui ne devrait pas poser de gros problème, tant affirme-t-il, ses relations avec ses fournisseurs sont bonnes. "Ainsi, le contrat avec Microsoft était signé avant même le jour du jugement en appel".

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