Si le Syntec Informatique table sur une moyenne comprise entre 2 et 4% de croissance pour les six premiers mois de 2009, certaines SSII sont loin de ces chiffres. Neo-Soft par exemple envisage, même prudemment des chiffres bien supérieurs.
Encore peu connue, Neo-Soft est une SSII de 480 collaborateurs créée à Rennes en septembre 2005. Pour le compte de son dernier exercice, clos en décembre 2008, son chiffre d'affaires devrait atteindre 29 millions d'euros. Les raisons de cette croissance rapide ? « Nos process de contrôle financier plaide David Ofer, directeur général adjoint en charge des finances et du développement, et les compétences de ses ingénieurs». Neo-Soft est en effet une SSII très technique spécialisée en télécoms et systèmes embarqués, capable d'assurer des fonctions de R&D pour des grands comptes. Elle apar exemple en portefeuille des sociétés comme : Orange, Thomson, Canon, Crédit Mutuel, HSBC, KPMG.
Prudente, la société se refuse à donner des chiffres de croissance du chiffre d'affaires pour 2009 ou à indiquer le nombre de recrutements prévisible. Mais elle a déjà recruté six ingénieurs sur la première semaine de janvier. Ses recrutements affectent toutes les structures d'une SSII qui s'est développée sur d'autres régions et commence à le faire à l'étranger.
En régions, Neo-Soft a ouvert des agences à Niort et à Sophia Antipolis (pour la région Paca). Elle a racheté des sociétés devenues des filiales : à Nantes, Toulouse et Paris. Parallèlement, elle se développe à l'international avec un bureau de représentation à Budapest et une filiale à Londres. Cette dernière, Morpheus, acquise fin 2008 travaille sur un sujet familier à Neo-Soft : la R&D sur les systèmes embarqués et un autre plus inédit : le e-commerce à partir des plate-formes IBM websphere.
La société est toujours détenue par ses deux fondateurs : Laurent Florentin et Soig Le Bruchec.
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