Mimecast France veut se développer via un recrutement sélectif de partenaires

 La direction de Mimecast France  a été confiée à Sébastien Weber, l'ancien directeur de F5 France, qui dispose déjà d'une équipe d'une dizaine de collaborateurs. (Crédit photo : Mimecast)

La direction de Mimecast France a été confiée à Sébastien Weber, l'ancien directeur de F5 France, qui dispose déjà d'une équipe d'une dizaine de collaborateurs. (Crédit photo : Mimecast)

Présent en France depuis l'été dernier, l'éditeur SaaS Mimecast travaille actuellement avec une dizaine de partenaires français. En collaboration avec le VAD Ignition Technology, il recrute en priorité des intégrateurs en cybersécurité, disposant d'un SOC et présents en région.

Alors qu'il est implanté dans plusieurs pays et qu'il revendique des places de premier plan sur les marchés britannique et américain, Mimecast est encore peu connu dans l'Hexagone. Cet éditeur anglais, fondé en 2003, n'y dispose que d'une cinquantaine d'entreprises utilisatrices (dont 10 % du CAC 40) de sa plateforme SaaS de gestion et de protection des messageries électroniques, sur un total de 42 000 dans le monde. Ce n'est toutefois qu'une question de temps avant que le parc de clients locaux de ce challenger de Proofpoint ne se renforce. L'été dernier, Mimecast a en effet ouvert une filiale en France, dont la vocation est également de servir de base au développement de son activité dans toute l'Europe du Sud. La direction de la nouvelle entité a été confiée à Sébastien Weber, l'ancien directeur de F5 France, qui dispose déjà d'une équipe d'une dizaine de collaborateurs.

« Aucune des données ne sort de l'UE »

Propriété du fond Permira depuis mai 2022, Mimecast propose un service de sécurisation des serveurs e-mail et des systèmes de messageries tels que Team ou Slack. Son approche consiste à rediriger les flux des entreprises vers ses serveurs, pour les épurer des spams, e-mail compromis et autres menaces, et les délivrer ensuite aux destinataires. La captation des flux en amont peut être réalisée via un call API ou une redirection MX. « S'agissant du trafic des entreprises en France, nous le recevons et le réexpédions depuis notre data center allemand. Aucune des données ne sort de l'UE », précise Sebastien Weber. L'offre socle de Mimecast est complétée par des services d'archivage et de restauration, et de formation des utilisateurs à la sécurité. En outre, Mimecast a tout récemment racheté Elevate Security, un éditeur SaaS spécialisé dans la gestion des risques humains, qui exploite l'IA pour qualifier et évaluer le risque représenté par les pratiques individuelles des utilisateurs. À terme, cette technologie sera injectée dans sa plateforme.

Pour mener à bien sa stratégie de vente 100 % indirecte, Mimecast France a signé un accord de distribution avec Ignition Technology en septembre dernier. Bien que distributeur, cette filiale d'Exclusive Networks spécialisée dans le SaaS a notamment pour atout de bien connaître les problématiques des clients finaux. De concert avec les équipes locales de Mimecast, elle doit étendre le réseau de partenaires français de l'éditeur et lui fournir une assistance commerciale, technique et marketing. « L'objectif n'est pas de disposer d'une centaine de partenaires dès l'an prochain, nous n'aurions pas encore la capacité de les suivre », précise Sébastien Weber.

Des partenaires capables de faire interagir différentes solutions de cybersécurité

L'éditeur indique vouloir plutôt faire dans le qualitatif en matière de recrutement de revendeurs français. À l'heure actuelle, son réseau d'intégrateurs locaux comporte une dizaine de membres, dont l'intégrateur Metsys qui a signé avec Mimecast en décembre 2023. Sans surprise, l'éditeur cible en priorité les intégrateurs issus du monde de la cybersécurité, en partie pour leur capacité à faire collaborer entre elles les différentes solutions de sécurité dont dispose les entreprises. Ils doivent aussi disposer d'une solide culture des services managés, d'où un net avantage à ceux opérant un SOC. Enfin, Mimecast privilégie les partenaires qui disposent d'implantations en région, pour mieux adresser les PME qui sont la cible de « 40 % des attaques et chez qui 60 % des brèches sont recensées ».

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