Symposium ETC : les revendeurs font « le dos rond » face à la crise

Nouvelle édition ce mardi 7 avril du Symposium ETC avec ses deux grands rendez-vous : la partie salon avec une quarantaine d'exposants et la partie espaces thématiques. Un symposium avec un goût particulier, quelques mois après le début de la crise, chacun cherche à en connaître les répercussions sur le channel.

C'est René-Luc Caillaud, le directeur général d'ETC qui devait le mieux donner la température en soulignant que les craintes étaient moins du côté des revendeurs que des fournisseurs. Les revendeurs font « le dos rond » face à la crise. Du moins certains d'entre eux, les plus petits avec les moyens du bord, les plus importants, les « moyens petits » s'en sortent également. Seuls, les « moyens gros » auraient des difficultés. Quant aux fournisseurs, ils peuvent réagir de manière radicale, comme chez NEC ou du moins rester assez crispés. Au cours d'une table ronde organisée lors du symposium ou dans les allées du salon, les revendeurs laissaient filtrer plusieurs sentiments. Parfois de désarroi face à des clients se précipitant vers la dernière promotion en date d'un grand distributeur. « Un PC HP, 19 pouces, à 400 euros chez un Conforama », citait l'un d'entre eux, voyant s'y précipiter des professions libérales. Les prix cassés sont pointés du doigt. Des prix cassés à l'achat ou en réparation. Un revendeur qui ne s'en sort pas avec un prix de réparation ou d'installation à 60 euros de l'heure, voit fleurir sur Internet des propositions à moitié prix. Sans doute « au black ». Il affirme récupérer les clients concernés qui, après un, voire deux essais de réparateurs à prix cassés, franchissent sa porte. Mais d'autres revendeurs ne cèdent pas à la spirale du pessimisme et surtout refusent de casser les prix. Une prestation se vend à un prix normal. « Derrière le prix apparent, se profile le prix réel ». Dès que le produit est installé, ça coûte de plus en plus cher en consommables et coûts d'exploitation. Le client attiré par le prix d'appel ne voit pas forcément le coût total d'acquisition du moins dans les petites entreprises. Il faut laisser les petits achats courants

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