Google Android prend vie

Comme attendu, le système d'exploitation pour mobile de Google, Android, se dévoile un peu plus au Mobile World Congress de Barcelone. De nombreux fabricants de puces, parmi lesquels Freescale, Marvell, NEC Electronics, Qualcomm ou encore Texas Instruments, ont ainsi présenté des prototypes et des tests de faisabilité - un assemblage de composants parfois imposants - embarquant Android. Tous se basent sur la technologie matérielle d'ARM, le constructeur britannique spécialisé dans les semiconducteurs, et espèrent pouvoir proposer leurs solutions au second semestre 2008. Les modèles les plus aboutis étaient exposés sur le stand de Texas Instruments (voir photo) même si la société a tenu à préciser qu'il ne s'agissait que d'exemples, notamment au niveau du design puisqu'elle ne conçoit pas de mobiles. L'un d'entre eux, conçu pour les terminaux haut de gamme, comprend le processeur OMAP3430, dédié aux applications multimédia et capable notamment de décoder les signaux vidéo 720p, et un autre processeur dédié à la bande de base. Selon Texas Instruments, développer des applications pour un nouveau mobile prend, habituellement, entre 14 et 18 mois. Avec Android, ces délais sont considérablement réduits. Mais Google révolutionne aussi le marché en « défragmentant l'écosystème complet de Linux » explique Ramesh Iyer, chef de produit chez le fabricant. Une forte attente Bien que l'on en sache encore peu, l'OS mobile de Google attise la curiosité. Nec, qui présentait différents systèmes d'exploitation s'est même étonné de cet engouement. D'autres jouent la stratégie du « buzz », comme Marvell qui a refusé la présence de photographes et n'a même pas voulu dévoiler l'architecture de ses tests de faisabilité (proofs-of-concept). La société présentait en effet un prototype affichant l'interface d'Android parée d'un minimum d'applications et un test de faisabilité mettant en oeuvre la lecture de vidéo et la navigation Web. Les modèles les plus aboutis ne sauraient tarder et le fait qu'Android se base sur Linux va faciliter les développements logiciels selon Marvell. Le côte Open Source et Java d'Android ouvre d'ailleurs la porte à un très grand nombre de développeurs. A la grande joie des opérateurs, puisque plus d'applications veut également dire plus de transfert de données. Qualcomm et Freescale ont également fait part de leurs travaux autour d'Android. Le premier s'est attelé à mettre en scène l'application de cartographie de l'OS, Global Time, à partir de ses technologies matérielles, tout en confirmant que la deuxième partie de 2008 devrait être le véritable coup d'envoi pour Android.

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