Computer shops : les raisons du recul

Le coeur du problème est là : en France, ce sont les hypermarchés et les grandes surfaces multispécialistes qui jouent le rôle tenu Outre-atlantique par les computer shops. Quels arguments leur restent-ils ? Le prix ? La question est réglée depuis plusieurs années : la grande distribution et le e-commerce, que ce soit durant la période « back to school » ou à l'occasion d'opérations « one shoot », savent faire mieux. Et cela n'ira pas en s'arrangeant avec l'entrée en lice d'enseignes telles que Lidl, Leader Price, Aldi ou Netto, qui sont d'ores et déjà de grands acteurs de la distribution à l'étranger, et notamment en Allemagne. Un canal qui se vide Pour évaluer la situation des computer shops, le plus simple est de s'en tenir aux chiffres. Selon le comptage établi par GfK, la France comptait 2 533 « computer specialists » en 2005 et, l'an dernier, ils n'étaient plus que 1 699. Comment un tiers des computer shops ont-ils pu disparaître en deux ans ? « Les disparitions réelles - c'est-à-dire les défaillances d'entreprises - ne représentent que 30% de cette diminution du nombre de points de vente, explique Bertrand Huck, Business Group Director chez GfK. Les 70% restant ont simplement changé de catégories et sont devenus soit des revendeurs de matériels majoritairement dédiés aux professionnels, soit des VAR orientés vers les services ».

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Publicité