« Surcouf a connu des difficultés en 2007, mais nous avons mis en place un plan de relance de l'enseigne au premier semestre, dont les résultats seront visibles d'ici la fin de l'année », explique Yves Lagier qui a remplacé fin 2007 Alain Delgrande au poste de PDG de Surcouf. Le principal enjeu, pour Surcouf, est de lutter contre l'écroulement du « PVM » (prix de vente moyen). Dans ce but, toutes les voies sont explorées : l'assemblage (plus de 10 000 unités vendues depuis un an), les portables pour gamers (environ 3 000 euros pour les plus puissants), les configurations dédiées aux jeunes enfants, aux femmes ou aux seniors, sans oublier Apple, dont le fameux « PVM » reste très apprécié à l'heure des PC ultra mobiles. Surcouf, comme d'autres computer shops, semble ainsi se tourner vers les niches où les prix restent relativement élevés. C'est notamment le cas pour le marché des « gamers », qui est en effet celui qui exigent le plus de surface (pour la démonstration et la mise en scène des accessoires) et de conseillers. Par ailleurs, c'est le seul segment des desktops qui continue de croître tout en maintenant son niveau de prix. Reste à savoir si cette « niche » est suffisante pour faire vivre 1 700 points de vente. Le rôle des constructeurs Quel rôle ont joué les constructeurs dans le recul des boutiques de micro-informatique ? On peut effectivement se demander si les grandes marques étaient vraiment motivées pour défendre un canal qui est le premier diffuseur de « no name » et de PC assemblés. « La question n'est pas là, affirme Christian Moulin, Directeur de la Division Grand Public de HP. La réalité, c'est que le concept de « computer shop » n'est pas adapté à la distribution française et qu'il y a de moins en moins de place pour les ultra spécialistes ».
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