Computer shops : les raisons du recul

Quoi qu'il en soit, toutes les boutiques informatiques envisagent aujourd'hui les mêmes options : se regrouper et se tourner vers les clients professionnels et/ou les niches les plus rémunératrices. L'expérience de Selexium est à ce titre éclairante. Après une période mouvementée en ce début d'année, marqué par un redressement et une liquidation judicaire, les magasins Selexium (Toulouse, Portet-sur-Garonne, Montauban, Perpignan et Anglet) rejoignent le réseau créé par le revendeur et grossiste rémois NSP (implanté à Reims, à Puteaux et à Villeneuve-Loubet). Les options de la nouvelle entité sont clairs : « devenir un semi-grossiste, développer le nombre de points de vente (Selexium ouvrira des magasins à Reims, à Bordeaux et à Montpellier dans les mois qui viennent), augmenter les ventes aux professionnels (moins de 20% aujourd'hui) et renforcer l'activité d'assemblage (14 000 unités en 2008) », explique Marco Cafiero, fondateur et dirigeant de Selexium. Au final, on peut se demander si les « computer shops » ont jamais existé en France et si l'appellation était adaptée. Plusieurs constructeurs, dont HP (voir distributique.com du 20 août 2008) ont fournit leur réponse en créant des « shops in the shops ». « L'apparition de ces espaces peut être comparée à la multiplication des rayons « traiteurs » dans les grandes surfaces alimentaires », conclut Bertrand Huck de GfK. En résumé, on peut parler d'ordinateurs « à la coupe »...
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