L'obsolescence programmée fait de la résistance

Encore aujourd'hui, le réflexe reste de jeter des équipements fonctionnels. (Crédit : Volker Glätsch, Pixabay)

Encore aujourd'hui, le réflexe reste de jeter des équipements fonctionnels. (Crédit : Volker Glätsch, Pixabay)

Malgré les beaux discours sur la réduction de l'empreinte carbone de l'IT, une étude de Soti montre que le réflexe reste de jeter des équipements fonctionnels.

L'obsolescence programmée des équipements électroniques (ordinateurs, téléphones, etc.) est une plaie budgétaire et aussi une plaie environnementale. Ce gâchis peut être provoqué par des incompatibilités logicielles avec les nouvelles versions comme le dénonçait Jean-Claude Laroche (président du Cigref) ici même il y a peu. Mais, derrière les discours convenus des DSI sur la réduction de l'empreinte carbone et la maîtrise du budget, une enquête menée par l'éditeur Soti montre que la réalité des pratiques en entreprise est nettement plus sombre. 60 % des responsables IT dans le monde reconnaissent ainsi que des équipements électroniques (PC, téléphones, imprimantes, etc) sont jetés sans nécessité, étant encore fonctionnels. Comme justification, 69 % considèrent que les mises à jour de logiciels sont une cause importante de remplacement inutile des matériels et 62 % estiment que proposer des outils récents est un facteur d'attractivité pour les collaborateurs même si 65 % déclarent comprendre l'importance de leur rôle dans la réduction de l'empreinte environnementale.

Pour 69 % des répondants, les smartphones sont les objets les plus souvent jetés sans nécessité. Les vêtements et accessoires (montres...) connectés le sont dans 68 % des entreprises, les tablettes 65 %, les ordinateurs portables 64 %, les terminaux mobiles professionnels (PDA...) 60 % et les imprimantes 55 %. Tablettes et ordinateurs portables sont remplacés quand ils cessent de fonctionner dans 49 % des cas et selon des cycles prédéfinis de remplacement (le cas échéant sans nécessité) dans 52 % des cas. La capacité déclinante des batteries n'est pas une excuse suffisante : 44 % des terminaux peuvent voir leur batterie remplacée.

Pourtant, 59 % des décideurs IT interrogés reconnaissent avoir des objectifs en matière de réduction de l'empreinte environnementale et notamment de réduction du remplacement inutile du matériel. 55 % ajoutent que leur entreprise affiche des objectifs en matière de responsabilité environnementale concernant le moindre remplacement des matériels. Enfin, 54 % affirment avoir une politique officielle de réduction du remplacement des matériels.

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