La Camif veut redresser la barre dès 2003

L'année 2002 aura marqué la prise d'une nouvelle orientation stratégique de la CAMIF. Désormais, pour son offre micro-informatique, l'entreprise privilégie la vente à distance avec un objectif clair : réduire les pertes sur cette activité, qui pèse 15 % de ses recettes totales (594 M€) « Nous visons au moins l'équilibre si ce ne sont des bénéfices », explique Philippe Thiolet (photo), le directeur de la central d'achats micro de la CAMIF. La mise en avant de la vente à distance peut effectivement constituer un moyen efficace de réduire les coûts liés à la micro, et par là d'atteindre l'objectif que s'est fixé la Camif. La VPC génère en effet une diminution de la masse salariale dédiée, permet de centraliser les stocks sur un nombre réduits de plates-formes, et d'optimiser les opérations de logistique. L'accroissement de la vente à distance passe également par une montée en puissance des ventes en ligne, un canal qui offre des délais très courts de mises à jour des produits et de leur prix... De ce point de vue le distributeur a déjà pris de l'avance, car en 2002 il l'a notablement développé. « Après avoir connu une croissance à trois chiffres, ces ventes [en ligne] ont atteint 13 % de nos livraisons de matériel informatique reprend Philippe Thiolet. Et pour appuyer ce mouvement, l'entreprise a procédé au début de l'année, à la refonte de son site. Et afin que l'on ne se trompe pas sur le vecteur de diffusion qu'elle privilégie, la Camif a réduit de façon drastique le nombre de ses points de vente « de proximité » distribuant des produits micro. Courant 2002 de dix ils sont passés à quatre : Niort, Toulouse, Lille et Marseille. A la satisfaction de Philippe Thiolet car « depuis début 2003, ces magasins ont réalisé un chiffre d'affaires plus important que dix points de vente à la même période en 2002 ». Un succès qu'il attribue notamment à l'embauche fin 2002 d'une personne chargée de fournir a chaque point de vente un référencement sur mesure lié notamment à des considération de géomarketing. « Lorsque l'une de nos enseignes est installée dans un quartier d'affaires, nous mettons l'accent sur la vente d'ordinateurs portables», illustre Philippe Mathiot. Enfin, la Camif a aussi décidé d'intensifier le marketing dont elle habille son offre micro. Celle ci se fait progressivement moins présente dans ses catalogues généraux et ses deux catalogues d'actualités de mi-saison. En contrepartie, elle bénéficie d'un nombre accru de petits catalogues presque dédiés dont la parution est devenue mensuelle, et qui génère, selon Philippe Mathiot, un fort impact promotionnel fort. La fréquence de ces publications devrait encore augmenter cette année.

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