Le Syntec Informatique prévoit 0% de croissance pour 2009

Des écarts de dix points de croissance Le Syntec Informatique relève également d'énormes différences entre les secteurs d'activité. Des écarts de dix points de croissance. Il y a ceux qui décollent comme le Saas, ceux qui marchent très correctement comme les logiciels embarqués ou l'informatique technique, le secteur public ou celui de l'énergie. En revanche, le Syntec pointe du doigt des secteurs plus fragiles : les télécoms et les médias, ou bien la pharmacie, le BTP, l'industrie, le commerce et la distribution. Les conséquences sociales sont déjà très visibles. Le Syndicat ne donne jamais le taux moyen d'intercontrat (les ingénieurs salariés non affectés à une mission). En revanche, il confirme que les SSII placent de plus en plus d'ingénieurs en formation au Fafiec, l'organisme de formation de la branche. Sur les deux premiers mois de l'année, le nombre d'ingénieurs en formation a augmenté de 50 à 100% suivant les formations. Les SSII veulent ainsi favoriser la mobilité, donc le changement de compétences de leurs salariés. Ces différents éléments se retrouveront dans les comptes d'exploitation des SSII comme des éditeurs. Les marges sont déjà mises au supplice par les clients. Certains acteurs seront dans le rouge, en particulier les SSII de petite taille restées généralistes ou travaillant beaucoup en sous- traitance. Pour les plus grandes, les effectifs en interne sont pour l'instant conservés, même en inactivité. Mais, inéluctablement, la profession se prépare à des licenciements et à des défaillances d'entreprises.
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Le couplet sur l'économie numérique

Pas de conférence du Syntec (ou d'autres associations professionnelles des TIC) sans un passage obligé et très appuyé en direction des pouvoirs publics. Plus que jamais, le Syntec Informatique regrette que l'économie numérique soit la grande absente du plan de relance. Contrairement aux Etats-Unis et à l'Allemagne. Il déplore même le manque de compréhension du secteur par les pouvoirs publics, même si NKM s'est très vite mise au fait des dossiers. « Aucune initiative, aucun discours » sur le sujet regrette le président du Syntec qui, comme ses homologues des autres associations professionnelles des NTIC, avait rédigé avant les dernières présidentielles un Livre Blanc pour sensibiliser les candidats à une politique numérique. Aujourd'hui, deux ans après, «notre pays manque un virage » déplore Jean Mounet. La crise (pas plus que le changement de Président) n'a pas été l'occasion de favoriser les TIC, en particulier les usages. Décidément très en verve sur le sujet, le président du Syntec Informatique souligne l'absence de financement du Plan Besson, l'arrivée tardive des instances de gouvernance promises (Conseil et agence), le passage aux oubliettes des grands chantiers numériques prévus dans les rapports Attali, Besson ou celui du Medef. Et de faire une proposition : que les investissements e-business des PME soient défiscalisées ». D'autres propositions du Syntec Informatique, et de ses homologues, sont en réserve de la République (numérique).

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