D'ici juin prochain, l'éditeur entend fédérer un réseau d'environ 370 revendeurs autour de sa gamme de logiciels de sécurité pour entreprises. Pour progresser sur ce segment de marché, il devra également accroître le niveau de revenus générés par chacun de ses partenaires.
Parallèlement au lancement en juin 2006 de Forefront, sa gamme de logiciels de sécurité pour les entreprises, Microsoft mettait en place le programme partenaires associé Security Software Advisor (SSA / conseiller en logiciels de sécurité Microsoft). Depuis, 185 revendeurs y auraient adhéré, selon l'éditeur. «D'ici l'été prochain, leur nombre devrait avoir doublé», prévoit Chrystèle Dumont, chef de produit sécurité chez Microsoft France. Pour attirer de nouveaux partenaires, Microsoft peut miser sur des modifications apportées à SSA. En premier lieu, l'élargissement des profils de partenaires éligibles. Ainsi, le programme est désormais ouvert aux revendeurs disposant des certifications techniques Advanced Infrastructure, Network Infrastructure ou Information Worker. Auparavant, seuls les partenaires certifiés sur les produits sécurité de Microsoft, les anciens membres du réseau de distribution de Sybari (éditeur de logiciels de sécurité racheté en 2005 par Microsoft), et ceux labellisés par d'autres éditeurs de produits de sécurité pouvaient bénéficier des conditions commerciales prévues dans SSA. Lesdites conditions prévoient notamment un commissionnement des partenaires sur la vente de licences de la gamme Forefront, s'ils en assurent la prescription et le déploiement. Plafonné à 20% lors du lancement de SSA, le niveau de remise maximum prévu par le programme est passé à 30% en décembre dernier. Reste que l'accroissement du nombre des revendeurs de la gamme Forefront, n'est pas le seul levier sur lequel Microsoft doit jouer pour s'imposer sur le marché des logiciels de sécurité pour entreprises. Il doit également accroître les revenus générés par chacun de ses partenaires SSA. Pour l'heure, en effet, bien qu'une grande majorité des 185 revendeurs adhérant à SSA ait réalisé au moins une vente de logiciels de sécurité Microsoft, l'éditeur reconnaît que tous ne peuvent pas être considérés comme actifs.
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