Le offshore progresse de 40 à 50% par an en France mais ne représentait que 4% du marché total des logiciels et services en 2007, souligne le Syntec Informatique. En 2005, première année de prise en compte du offshore, il représentait 2% du marché français des logiciels et des services. Le plafond serait de 10%, c'est le chiffre atteint aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. La France devrait se situer à ce niveau en 2011 ou 2012. L'hexagone présente en matière de offshore des particularités, avec une forte présence de l'Afrique du nord, pour des raisons culturelles, l'Allemagne par exemple se tourne beaucoup vers l'Europe de l'est. De nombreux appels d'offres dans les grands comptes voient arriver des propositions de SSII indiennes. « C'est inéluctable, commente Jean Mounet, ces entreprises sont des concurrentes de qualité et certaines adhèrent à notre Syndicat. Cette concurrence va s'installer et se développer même si en terme de chiffre d'affaires son poids reste marginal, loin de son poids médiatique ! Sa présence dans les appels d'offres la rend de toute façon plus visible », conclut, optimiste Jean Mounet.
Offshore : fort en progression en volume, faible en valeur
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