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Relations acheteurs, fournisseurs et sous-traitants : les petites SSII et les indépendants se rebiffent

Des divergences et des accords entre les parties concernées

Réagissant prestement et par voie de communiqué de presse aux déclarations des quatre organisations, Pierre Michaud, le directeur associé de la société Factea IT exprime justement des dissensions, mais pas uniquement. Il faut dire qu'avec son activité de cabinet de conseil spécialisé dans l'optimisation des achats IT des entreprises, la société qu'il dirige se situe de l'autre côté de la barrière. S'agissant des difficultés de référencement des petits prestataires, Pierre Michaud indique « qu'il faut considérer le risque stratégique que représente une petite SSII pour un donneur d'ordre. [...] Comment assurer la continuité d'une intervention basée sur des acteurs qui, à la moindre erreur de gestion, peuvent disparaître ? » Plus encore, le dirigeant s'inscrit en faux contre les griefs portant sur les pratiques d'achats des entreprises, que les quatre organisations jugent obscures et au sujet desquelles elles évoquent des abus de position dominante et des ententes sur les prix : « Nous ne disons pas que cela n'existe pas mais ce n'est pas le cas général. »

En revanche, Pierre Michaud partage l'avis de Free ASAP, du MUNCI et d'i-Direct quant à la problématique de la sous-traitance en cascade. « On assiste parfois à des empilages de sociétés entre celle qui reçoit le besoin initial du client et celle qui aura la ressource disponible », acquiesce-t-il. Ce point serait souvent inconnu des clients et reste avant tout à l'initiative des SSII elles-mêmes. Il fait donc l'unanimité et montre que les clients mais aussi les prestataires de services doivent revoir leurs pratiques pour assainir le marché des services informatiques.





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Commentaires

Jean-Pierre Barberis Thème réel traité d'une manière partielle. De quoi parle-t-on: de ressources indifférenciées pour compléter des équipes ou d'experts dont la compétence permet ou empêche la réussite des projets? La diversité des expertises et la variété des contextes de projet rendent le référencement par type de compétence largement irréaliste. Sans parler des prestations "forfaitaires" avec des prix de journée ne permettant de rémunérer que des juniors ou des personnels off shore. La réglementation existe déjà pour requalifier en CDI une prestation effectuée en France par un freelance de France au travers de sociétés appliquant un droit autre que le droit français. La tolérance pour les échecs dans les projets en France pourrait ne pas être acceptée si la compétitivité redevient une préoccupation.

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