Nouveau revers pour SCO dans sa croisade anti-Linux

SCO vient de voir rejetées par un juge du Michigan la plupart de ses plaintes à l'encontre de DaimlerChrysler. SCO avait engagé début mars dernier des poursuites contre le constructeur automobile, lui reprochant de ne pas avoir fourni de « certificat » assurant qu'il se conforme aux dispositions d'une licence Unix souscrite en novembre 1990. Et DaimlerChrysler d'expliquer à la cour que non seulement SCO n'a pas à lui demander un tel « certificat » mais qu'il lui a déjà répondu par lettre, démontrant qu'il n'utilise plus cette licence depuis plus de sept ans. Au final, seule reste ouverte la question consistant à savoir si SCO a subi des dommages du fait qu'il n'ait reçu son « certificat » de DaimlerChrysler au-delà du délai de 30 jours que lui avait fixé l'éditeur. Ce revers judiciaire intervient après qu'AutoZone, spécialiste américain des pièces détachées automobiles, ait décidé de tenir tête lui aussi à SCO et que l'hébergeur EV1Servers, premier licencié Linux présenté par SCO en fanfare, ait exprimé ses remords. De quoi sérieusement entacher la crédibilité d'un SCO à la trésorerie fragilisée. Mais celui-ci ne manque de tenter de s'en défendre : « la plus grave erreur qu'il soit possible de faire aujourd'hui est de considérer que ce qui vient de se passer avec DaimlerCrysler puisse avoir quelque impact que ce soit sur les procédures engagées contre AutoZone, Novelle ou encore IBM. » A voir...

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