Le nearschore tunisien mise sur ses compétences et sur des partenariats

L'offshore se présente sous des formules très différentes en termes de destination bien sûr, de capacités, de compétences, ou même de contractualisation. Le GetIT, groupement des spécialistes tunisiens du sujet, effectue un Tour de France pour présenter ses compétences à ses futurs partenaires français.

Les sociétés informatiques tunisiennes membres du GetIT proposent différentes compétences, du très classique : services desk, TMA, infogérance, ou des compétences web : Web: développement, eCommerce, référencement, contenu, architecture SOA. Elles travaillent en régie ou au forfait et misent sur un offshore de services. En clair, elles privilégient les partenariats, notamment avec des éditeurs français, pour des contrats de offshore ou parfois des joint venture. Le offshore marocain raisonnerait différemment en essayant d'attirer les investissements et la création de plateformes au Maroc. Au cours de sa présentation, ce jeudi 2 décembre à Paris, le GetIT a permis de mieux comprendre les compétences offertes par ses membres. La société Hotix par exemple, assure plusieurs métiers : du développement en offshore, du développement spécifique pour ses propres clients et de la distribution, celle de l'ERP Amedeus Hospitality destiné aux hôtel restaurants. Hotix compte plusieurs filiales au Maghreb. L'autrichien KopiLeft, lui, effectue, dans sa filiale située à Bizerte, une partie de ses développements, son support 2ème niveau et de l'intégration. Il travaille par exemple avec une filiale de Gazprom, mais se tourne vers les entreprises françaises pour leur proposer ses services. Tout autre exemple, celui d'Oxia qui assure des prestations en nearshore pour des éditeurs de CRM et d'ERP. Il effectue ainsi une partie de l'infogérance du portefeuille applicatif d'Orange Business Services, ou la TMA d'une filiale du Gan. « Nous avons également créé un centre spécialisé sur la TMA ou la TRA, deux des marchés les plus porteurs dans les logiciels et services en France », souligne Imed Ayadi, directeur général de la division services. Prochaine étape, Oxia va créer une joint venture avec Cassiopée Soft. Le différentiel de salaires est de 30 à 50%

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