
Pour Julien Mathis, le pdg de Centreon, le rachat de Quanta.io permet à l'éditeur de proposer une visibilité à 360° sur l’écosystème numérique des entreprises. (Crédit photo : Centreon)
Avec l'acquisition de Quanta.io, Centreon propose désormais une supervision globale, du réseau jusqu'au parcours de l'utilisateur.
Centreon, le spécialiste de la supervision rachète Quanta.io, un éditeur français connu dans la surveillance des performances où comment comprendre l'impact des performances web sur l'entreprise. Cette acquisition permet donc à Centreon d'enrichir sa plateforme d'observabilité sur trois piliers. Le premier concerne l'ajout de capacités de Real User Monitoring (RUM), le RUM permettant de mesurer en temps réel la qualité d'expérience de chaque utilisateur, application par application, terminal par terminal. Pour le deuxième pilier, Centreon va profiter des fonctionnalités de Synthetic Transaction Monitoring (STM), le STM simulant de manière proactive des parcours utilisateurs clés, tels que la connexion, la recherche produit ou le paiement, afin de détecter les lenteurs ou les erreurs avant qu'elles n'impactent les utilisateurs réels.
Une offre qui participe à réduire l'empreinte carbone
Enfin le dernier pilier découle des deux précédents, puisqu'elle participe à réduire l'empreinte carbone numérique des entreprises. En effet, Quanta.io part du constat que les émissions de carbone d'un site web ou d'une application sont principalement issues de trois domaines, les data centers responsables du stockage et du traitement des données, la transmission réseau qui englobe les données envoyées entre les serveurs et les utilisateurs et les terminaux consommant de l'énergie pour afficher et interagir avec le site ou l'application.
Pour Julien Mathis, pdg de Centreon, ce rachat lui permet donc d'aller encore plus loin en combinant supervision des infrastructures IT/OT et mesure plus avancée des performances web et des indicateurs de sobriété numérique, bref d'avoir une visibilité à 360° sur l'écosystème numérique de l'entreprise.
De plus, le dirigeant défend la souveraineté européenne et française de son offre.
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