Goldman Sachs rachète le spécialiste de la sécurité White Ops

Depuis sa création en 2012, White Ops dont le CEO est Tamer Hassan (à gauche) et le président Michael Tiffany tous deux confondateurs, a levé près de 31 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs dont Goldman Sachs, ClearSky, Paladin Capital Group et Grotech Ventures. (crédit : D.R.)

Depuis sa création en 2012, White Ops dont le CEO est Tamer Hassan (à gauche) et le président Michael Tiffany tous deux confondateurs, a levé près de 31 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs dont Goldman Sachs, ClearSky, Paladin Capital Group et Grotech Ventures. (crédit : D.R.)

Le spécialiste de la lutte contre la fraude publicitaire en ligne White Ops a été racheté par le géant bancaire Goldman Sachs. Ce dernier avait déjà injecté des fonds à l'occasion d'un précédent venture round.

Les plates-formes publicitaires en ligne sont des entreprises comme les autres. C'est à dire qu'elles sont aussi victimes de cyberattaques. Et pas des moindres : d'après Integral Ad Science cette fraude aux impressions publicitaires arriverait en seconde place des activités cybercriminelles au niveau mondial, tandis que la fédération mondiale des annonceurs (WFA) estime le coût de la fraude au clic à près de 50 milliards de dollars d'ici 2025.

Parmi les acteurs de la lutte contre la fraude publicitaire en ligne, on trouve Adloox, Integral Ad Science ou encore WhiteOps. Et c'est justement ce dernier qui a intéressé le géant bancaire Goldman Sachs au point de mettre la main dessus. « Je suis ravi de poursuivre notre trajectoire ascendante et d'ouvrir un nouveau chapître avec l'acquisition de White Ops par Goldman Sachs Merchant Banking Division, en partenariat avec ClearSky Security et NightDragon », a expliqué dans un billet de blog Tamer Hassan, CEO et co-fondateur de White Ops. 

Plus de 11 000 milliards d'interactions analysées par semaine White Ops a développé une technologie pour automatiser la protection des plates-formes publicitaires en ligne contre les cyberattaques sophistiquées de bots malveillants. A ce jour, la start-up créée en 2012 et qui est parvenue à lever - notamment auprès de Goldman Sachs (venture round) - plus de 30 millions de dollars depuis le début de son histoire, revendique une capacité d'analyse de plus de 11 000 milliards d'interactions par semaine. « Cet investissement nous donnera les ressources nécessaires pour accélérer notre croissance, garder une longueur d'avance sur nos adversaires et avancer plus vite dans notre lutte pour protéger l'intégrité d'Internet », a expliqué Tamer Hassan.

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